•we say goodbye in the pouring rain.
✽ Mandy déteste se faire appeler par son prénom complet : Amanda. Et ce, depuis la mort de son père qui était très reconnu dans le milieu. Sa peine est telle que désormais, elle préfère rester dans le déni et presque oublier ses propres origines. ✽ La jeune femme est peut être fragile et douce en apparence mais ne vous y fiez pas : elle obtient toujours ce qu’elle désire, quitte à user de ses charmes ou à faire souffrir les autres. Elle se contre fiche de faire du mal autour d’elle. ✽ Mandy est une réelle passionnée des avions de chasses et autres gros bolides depuis qu’elle est enfant. Son rêve ? Devenir une véritable pilote. ✽ Il est evident qu’elle compte Top Gun et Furtif parmi ses films préférés. ✽ Ne comptez pas sur elle pour être romantique, elle déteste ça et préfère aller à l’essentiel. ✽ Depuis la mort de son père, Mandy n’adresse plus la parole à sa mère sur qui elle a vidé toute la colère qu’elle avait en elle. La jeune femme regrette ses actes et ses paroles mais elle n’est pas du genre à revenir en arrière. Même si cette relation lui brise le cœur, Mandy préfère vivre en solitaire et a tiré un trait sur sa famille. ✽ Elle déteste la guerre depuis que celle-ci lui a pris son père. ✽ La jolie blonde a tendance à passer ses soirées dans les bars, non loin de la base quitte à être parfois dans des situations délicates. Mais elle peut compter sur son sauveur personnel : Ted. ✽ Elle a d’ailleurs rencontré le jeune homme par hasard et ne peut plus vivre sans lui, bien qu’elle se voile la face. ✽ Mandy rêve d’avoir une moto et un petit chien. ✽ C’est une adoratrice du sport, d’ailleurs elle court tous les deux jours. ✽ Elle travaille en temps que kiné sur la base, mais elle aurait adoré être dans la marine. Mais son père a toujours refusé.

• and i break down as you walk away.
Je hais la guerre et tout ce qui va avec. C’est peut être puéril de dire de telles choses mais mon père est mort à cause de sa vocation à servir son pays, qui se contre fiche de l’état de ses soldats. Je baigne dans cela depuis toute petite mais j’aurai tant aimé avoir une toute autre vie, loin de tout ça. Alors certes, je travaille sur la base mais c’est uniquement dans le but de me sentir utile en aidant les soldats en pleine rééducation ou autre. Et croyez moi, j’en ai vu certains qui étaient bien mal en point. Ceci-dit, l’armée m’a changé – indirectement certes – mais elle a fait de moi cette femme manipulatrice et garce que je peux être par moment, parce qu’elle refuse de souffrir en perdant à nouveau un être cher. Je garde l’espoir qu’un jour, les Etats Unis rappelleront ces pauvres soldats encore au front, et que tout cela sera terminé. Mais je suis assez lucide pour savoir que cela n’arrivera jamais et pire encore, que les choses risquent de s’empirer.

•but i could never find the words to say.
PRÉNOM/PSEUDO: spf, meg ★ AGE: ★ vingt et un ans  GROUPE: A FAREWELL TO ARMS je pense, étant donné son métier. Ou bien TEARS OF THE SUN. ★ TES IMPRESSIONS: Depuis le temps que j'ai envie de jouer sur un forum army, je suis comblée  ★ OU AS-TU TROUVE LE FORUM: bazzart, la base ★ AVATAR:  Teresa Palmer ★ AUTRE: très beau design, je suis preneuse si certains veulent des liens (je ne mords pas promis)

• 'cause all my life, i felt this way.

When you're gone. The pieces of my heart are missing you, the face I came to know is missing too.
©when you're gone ✱ avril lavigne

« Amanda, il faut que je te parle. Viens par ici. » La voix de ma mère n’avait jamais été aussi mieilleuse, je devinais même quelques larmes au fond de ses yeux couleurs océan. Que se passait-il pour qu’elle se montre aussi sérieuse ? Elle qui avait constamment le sourire et la joie de vivre en elle, je ne reconnaissais presque pas cette femme. En m’approchant, je compris rapidement que ce qu’elle allait m’annoncer n’avait rien de bon. « Ton père… Ton père est mort. » Pendant un instant, j’eu l’impression que mon cœur s’était stoppé net dans ma poitrine. Les larmes coulèrent le long des joues de ma mère et je n’avais pas la force de la réconforter. Je ne ressentais plus rien, c’était comme-ci mon monde s’écroulait. Sous le choc, je tournais les talons sans même prendre la peine d’écouter la fin de sa phrase. Je ne voulais pas l’admettre, il ne pouvait pas nous avoir quittées. Mon père était un homme parfait, un homme que tout le monde ici respectait et qui était un mordu de travail. Je n’avais jamais réellement connu cet homme, passant le plus clair de son temps sur les champs de batailles et pourtant je l’aimais. Terriblement. Je tombais de douleur sur mon lit, laissant s’écouler des milliers de larmes. Mon cœur me faisait horriblement mal, mon souffle était presque coupé. Je ne pouvais pas accepter la vérité, j’avais terriblement besoin de lui. Rapidement, la tristesse laissa place à la haine. J’attrapais alors le premier cadre qui me tombait sous la main et le lançais violemment sur le mur de ma chambre, le laissant ainsi se briser en milles morceaux. Ce cadre était désormais le reflet de mon cœur brisé, et je savais que j’allais devoir vivre avec ce manque. Dorénavant, les choses allaient être différentes et j’allais devoir apprendre à vivre sans mon père, cet exemple que je ne pourrais jamais oublié.

When the lights turned down they don't know what they heard, strike the smash, play it loud, giving love to the world.
©burn ✱ ellie goulding

Encore une soirée merdique au fin fond d’un bar, à repousser les pires ivrognes du coin. Et pourtant, en voyant son visage non loin de moi, je compris que ma soirée allait peut être se terminer autrement. Ted était là, en charmante compagnie à priori et je décidais de me tenir à l’écart afin de l’observer. Ce gars là avait un charme fou et une certaine alchimie était née entre nous, aucun de nous deux ne pouvait le nier. Et pourtant, je ne me considérais pas en couple avec lui, bien au contraire. Je me voyais plus comme sa plus fidèle amie, avec qui il s’abandonnait souvent à des plaisirs bien plus qu’amicaux. Une partie de moi avait besoin de lui mais ça, je m’obstinais à penser le contraire afin de ne pas montrer une quelconque dépendance pour ce garçon. Car je suis bien placée pour savoir que perdre un être cher n’est pas une chose facile et je refuse de vivre cela à nouveau. Les heures passèrent et le visage de ce cher Ted changeait petit à petit. Ses joues devenaient rouges, ses pupilles semblaient plus dilatées. Je connaissais bien cet état et cela me plaisait guère qu’il sombre à nouveau dans ce genre de problème. La demoiselle – qui entre nous n’avait rien d’une fille de bonne augure – le quitta et il se retrouva seul face à son verre presque vide. Je décidais de me lever, avançant d’un pas décidé vers lui afin de lui éviter une énième gueule de bois. « Ça suffit pour ce soir beau gosse ! » Lançais-je alors, attrapant son verre que j’avalais d’une traite. Il détestait que je fasse cela, je le savais parfaitement mais j’adorais le faire enrager. D’ailleurs, j’étais bien décidée à le raccompagner chez lui, que ça lui plaise ou non. Ou bien non, j’allais l’emmener chez moi afin que son ex-femme ne le voit ainsi. « Allez, je te ramène chez moi ! Regarde-toi, tu ressembles à ces pauvres ivrognes qui n’ont rien d’autre à faire de leur soirée ! » Ajoutais-je, en essayant de le faire bouger. Son visage me montrait à quel point il n’était pas vraiment content que je sois là, et surtout que je lui donne des ordres. Mais je m’en fichais. Nous nous installions dans ma voiture, et je filais à vive allure en direction de mon domicile, qu’il connaissait parfaitement bien.