•we say goodbye in the pouring rain.
✽ Autumn a une fausse sœur jumelle qu'elle considère réellement comme sa moitié. Petite, elle était très proche d'elle. Depuis que cette dernière est partie, elle porte envers elle une certaine rancœur parce qu'elle considère qu'elle l'a abandonné, elle et son frère.
✽ Autumn est infirmière mais elle n'a pas toujours voulu faire ce métier; en effet, au sujet, elle prétendait au concours de médecine. Etant très intelligente, elle n'a eu aucunes difficultés pour passer avec brio son examen. Mais des circonstances et événements personnels ont fait qu'elle a du se retirer du programme et faire une pause. Deux ans plus tard, elle rentre dans le programme infirmier. Trois ans plus tard, elle sort diplômée et major de sa promotion.
✽ C'est une battante. Autumn a toujours refusé de baisser les bras, même si tout le monde lui disait de le faire. Quand elle a quelque chose en tête, elle ne le lâche plus. Elle s'engage à 100% dans chaque projet qu'elle entreprend.
✽ C'est une fille qui a un assez fort caractère, elle n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, c'est plus une leadeuse qu'une suiveuse en tout cas. Elle est un peu trop sûre d'elle. Mais cet excès de confidence cache en réalité sa fragilité. Fragilité qu'elle a développé avec l'absence de sa mère, qui a préféré se barrer du foyer familial, laissant ses enfants seuls avec leur père.
✽ Autumn n'est jamais tombée amoureuse. Ne vous méprenez pas, elle a déjà eu des relations, pas des tonnes, quelques uns, mais jamais vraiment sérieuse au point qu'elle en arrive au point d'être amoureuse.  

• and i break down as you walk away.
Les personnes que Autumn respecte le plus sont celles qui partent au combat, c'est certainement une opinion assez subjective, du fait que son père était général de brigade, elle a grandi dans cet esprit là. C'est pourquoi, lorsqu'on lui a demandé de se rendre en Irak afin de faire partie de l'équipe médicale d'une des bases installées là-bas, malgré quelques hésitations, elle a accepté. Pour rendre en quelque sorte fier son père. Malgré sa tragique fin.

•but i could never find the words to say.
PRÉNOM/PSEUDO: lily / my oh my ★ AGE: ★ 22 ans  GROUPE: A FAREWELL TO ARMS ★ TES IMPRESSIONS: super forum !    ★ OU AS-TU TROUVE LE FORUM: bazzart ★ AVATAR:  nathalieFUCKINGHOTportman ★ AUTRE: BAZINGA!      

• 'cause all my life, i felt this way.


Autumn est une fille assez simple, avec un grand coeur, mais qui refuse d'être aimée. Pourquoi le serait-elle ? Elle dont la mère ne l'aimait pas assez pour pouvoir rester auprès d'elle ? Qui a eu la lâcheté de la laisser elle et sa soeur, et son frère et son père. A seulement l'âge de six ans, Autumn se retrouve sans figure maternelle. Mais elle réussit à bien grandir, ne pas fréquenter de mauvaises personnes. C'est certainement grâce à l'amour qu'elle a su trouver auprès de sa soeur, son frère et son père. Par ailleurs, son père, était un peu comme une idole. Le père parfait. Mais Autumn était assez biaisée, car ce n'était pas vraiment le père parfait. Il est présent sans vraiment l'être dans la vie d'Autumn, souvent trop absent. Et pourtant, Autumn ne lui en veut pas, certainement parce qu'il est la seule figure parentale qu'elle a sous la main ? Que de ce fait, elle ne peut que l'aimer ? En tout cas, Autumn n'a jamais cessé et ne cessera jamais d'aimer son père. Elle lui rend d'ailleurs visite sur sa tombe le plus souvent possible.

Si Autumn n'a jamais aimé, si elle ne s'est jamais laissée aimée, c'est bien parce qu'elle pense qu'elle ne le mérite pas. L'amour de quelqu'un se mérite selon elle, et elle n'a rien fait pour mériter de ressentir ce sentiment. Puis, qui serait capable de l'aimer elle? Elle n'a vraiment rien d'exceptionnel. Jolie sans plus, pas extraordinaire, combien de fois lui a-t-on fait cette remarque ? "Ta soeur est beaucoup plus jolie." "Pourquoi tu ne fais donc pas comme ta soeur et ne te maquille pas un peu plus ?" Mais elle n'est pas du genre à écouter les gens, et rien ni personne ne pouvait entacher sa relation avec sa soeur jumelle. Sauf  bien sûr, sa soeur jumelle. Autumn n'a, tout d'abord, pas compris pourquoi elle avait fait ça, pourquoi elle avait pris la décision de partir loin de chez eux. Elle lui en avait même voulu, refusé de lui adresser la parole. Elle prenait ça comme une trahison. Une autre personne qu'elle aimait l'abandonnait. A ce jour, cela faisait trois.

Elle prenait trop les choses à coeur, sa soeur avait le droit de partir, de tracer sa route, de continuer sa vie ailleurs, dans une autre ville, qui ne lui rappelait pas tous les mauvais souvenirs qu'il y avait ici. Et Autumn ne comprit cela que lorsqu'on lui demanda de rejoindre les troupes en Irak en tant qu'infirmière. Un manque accru de cadre médical avait fait qu'ils s'étaient retournés vers les civils, chose assez extraordinaire. C'est sur un coup de tête qu'elle s'était proposée de rejoindre les troupes, aider l'équipe médicale la-bas. Même si elle aimait particulièrement son métier, elle se sentait coincée, elle avait besoin de plus de liberté, certainement de changer d'air comme sa soeur. Elle voulait se sentir utile, être utile, et ce n'était pas ce qu'elle ressentait en travaillant à l'hôpital de la ville. Elle avait une vie monotone, assez triste, pas grand chose à perdre, donc pourquoi pas ne pas partir, elle qui avait tant de respect pour ces personnes qui allaient, courageusement, servir leur pays. Pourquoi ne pas leur rendre la pareille ? Et être présente sur place pour les soigner ? Leur prodiguer les premiers soins nécessaires à la survie ? Elle était décidée, elle allait allait en Irak. Elle n'y reste cependant que quelques semaines, un peu plus d'un mois, moins de deux mois. La guerre est finie, les troupes sont retirées petit à petit et elle n'est plus utile sur place. On la renvoie aussi, chez elle. Elle a vécu, vu des horreurs qui la hante presque tous les soirs. Son expérience là-bas, tout ce sang, qui coulait à flot, les bombes qui éclataient à seulement quelques mètres du dit hôpital, les corps déchiquetés qu'elle voyait tous les jours, c'était devenu une banalité pour elle. Une banalité qui la hanterait certainement jusqu'à la fin de sa vie. Elle comprenait enfin les souffrances de son père, ou presque, son expérience était loin de la réalité qu'il avait pu vivre, mais elle s'y rapprochait tout de même. Longtemps elle s'était demandée pourquoi il avait choisi de faire ça, pourquoi partir ainsi ? Maintenant qu'elle était de retour, qu'elle avait repris son train train d'infirmière, elle comprenait. Elle comprenait combien il était impossible de redevenir la personne qu'on était avant la guerre. Il était juste impossible de revenir en arrière.