Livy Baldwin
SKINNY LOVE ★ there's no other like you.
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PSEUDO : BLINDFOLDED/Olivia
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+ summertime sadness
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REPERTOIRE:  | | Sujet: + I WAS BROKEN FOR A LONG TIME Sam 26 Oct - 11:57 | |
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nom et prénom ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽- citation ou autre - âge ★ profession ★ statut ★ ville de naissance
----------------------------------------- •we say goodbye in the pouring rain.
En différents points, veuillez présenter les différentes caractéristiques de votre personnage; que ce soit ses tics, des manies, ce qu'il aime, son caractère. Bref, tout le concernant. Nous vous demandons un minimum de cinq points développés, mais vous pouvez en faire bien plus.
• and i break down as you walk away.
En quelques lignes (minimum cinq), vous nous exposerez l'avis de votre personnage sur l'armée, sur la fin de la guerre en Irak et si cela a eu une incidence sur sa vie. Vous pouvez également en faire la critique, tout en restant censé.
• 'cause all my life, i felt this way.
•but i could never find the words to say.
PRÉNOM/PSEUDO: écrire ici ★ AGE: ★ écrire ici GROUPE: écrire ici ★ TES IMPRESSIONS: écrire ici ★ OU AS-TU TROUVE LE FORUM: écrire ici ★ AVATAR: écrire ici ★ AUTRE: écrire ici
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Livy Baldwin
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REPERTOIRE: | | Sujet: Re: + I WAS BROKEN FOR A LONG TIME Sam 26 Oct - 23:38 | |
| My heart is beating in
a different way, been gone
such a long time, I dont feel the same
THE XX - MISSING
★★★ « Et on aura beaucoup d’enfants ? » Elle n’était plus une adolescente mais Livy continuait de parler comme si elle en était une. Si ce qui avait plus à Ryan depuis le début. Cette innocence, cette fragilité, cette sensation qu’il avait de toujours vouloir la protéger. Il n’y avait qu’avec elle qu’il pouvait se comporter ainsi ; comme un homme qui n’a pas peur de montrer ses faiblesses, d’exprimer ses peurs et de prouver ses sentiments. Au fond, il n’y avait qu’avec elle qu’il pouvait être lui-même et cela lui faisait peur. Ils s’étaient rencontrés il y a cinq ans, lors d’une simple visite guidée à Paris, lors d’un voyage organisé auquel ils avaient participé tous les deux. Vivant depuis toujours à Sprinvale, ils n’ont jamais eu l’occasion de se croiser, ni même de se jeter un coup d’œil. A l’époque, Ryan avait déjà tout prévu : il ferait une carrière militaire, rencontrerait la femme de ses rêves avec laquelle il pourrait avoir au minimum deux enfants (un garçon et une fille) et vivre dans une merveilleuse et grande maison qu’elle aurait décorée à son goût. Enfin, tous cela ne sont que des détails. Dans la vie, il voulait tout simplement être heureux. En la rencontrant, il s’était rendu compte que le bonheur n’est pas qu’éphémère. Lorsque l’on s’en donne la peine, il peut durer encore et toujours. « Je ne sais pas, tu en veux combien ? » Il la narguait sans cesse, mais il savait d’ors et déjà que quand il reviendrait de sa mission en Irak, il la retrouverait avec un ventre déjà bien arrondi. La laisser ainsi, d’ailleurs, lui faisait beaucoup de peine mais il y a deux jours à peine le jeune homme avait reçu l’ordre de se rendre sur la base militaire pour du renfort. En résumé, il ne risquait pas grand-chose en partant. Il pouvait facilement lui promettre de rentrer et d’élever cet enfant avec elle. « J’espère qu’ils ne vont pas te retenir trop longtemps. Je ne veux pas vivre cette grossesse toute seule, » affirma-t-elle, les yeux remplis de larmes. C’était toujours la même chose ; à chaque fois qu’il avait la chance d’être heureux, d’avoir enfin l’occasion de faire des projets, on lui empêchait de les vivre pleinement. L’attente est tellement longue, c’est une véritable torture. Entourant alors ses épaules frêles de ses bras réconfortants, il déposa un léger baiser dans son cou. « Je te promets que je serais là avant qu’il ne pointe le bout de son nez ». Ce qu’il ignorait, à l’époque, c’est qu’il ne pourrait pas tenir cette promesse. Et que l’enfant ne pointerait jamais le bout de son nez. See my dreams all die from where you're
standing on your own. It's so quiet here
and I feel so cold. This house no longer
feels like home.
BEN COCKS - SO COLD
★★★ Il y a toujours des moments dans la vie où l’on croit que le ciel pourrait nous tomber sur la tête, ce ne serait pas grand-chose au final. Ce serait même une libération, une manière plutôt originale de faire disparaître tous les malheurs qui se sont soudainement déposés sur nous. Je ne sais pas, c’était peut-être écrit depuis le début. Ecrit que je ne pourrais jamais connaître le bonheur au sens propre du terme. Que chaque étape me donnerait du fil à retorde et qu’à un certain point, je ne serais plus capable de supporter quoi que ce soit. Le point de non-retour comme j’aime l’appeler. Ca ne faisait même pas un mois que Ryan était parti lorsque j’ai ressenti les premières douleurs. Pas ces douleurs de nouvelle femme enceinte, du moins, je ne crois pas. Quand le médecin m’a alors annoncé que je devais retirer l’enfant qui se faisait tout doucement une place dans mon antre parce qu’il n’avait pas survécu, qu’il ne me ferait que du mal si je ne prenais pas cette décision. La plus difficile de toutes. Il n’y a pas pire façon de vous dire que votre enfant ne verra jamais le jour ; vous n’avez jamais vu son visage, vous n’avez jamais pu lui dire combien vous l’aimez, ni même le consoler lors de son premier chagrin d’amour. Il y a des gestes qui paraissent opportuns lorsqu’on les voit et qui finalement, aurions souhaité réaliser avec nos propres enfants. Il était mort et j’étais seule. Désespérément seule. Je n’ai jamais osé l’avouer à Ryan. Je n’en ai, de toute façon, pas eu beaucoup l’occasion. Les événements s’accélèrent, nous dépassent et vous font un mal de chien. J’avais envie de crever. Pas de mourir. De crever comme la pauvre fille que j’étais devenue quand on m’a annoncé que mon fiancé ne reviendrait pas, qu’il avait reçu une balle perdue lors d’un entrainement. Qu’ils n’avaient pas pu faire quoi que ce soit pour lui sauver la vie parce qu’elle avait touché le cœur. Tir réussi, félicitations. Est-on censé supporter la douleur de cette manière ? N’y a-t-il aucun remède au chagrin ? Ce n’était désormais plus la solitude qui m’envahissait, mais bien une sensation de vide dont je ne me suis jamais débarrassée. Mes parents m’ont toujours dis que peu à peu je saurais combien la vie est difficile, qu’il faut se battre, qu’il faut prendre des baffes dans la gueule pour apprendre, pour connaître quelle est sa véritable valeur. Au fond, je ne crois pas qu’elle en ait tant que ça. D’un jour à l’autre on passe de vivant à inexistant et c’est dur. Du moins, j’imagine. |
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