Adam Rhodes
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★ ★ ★ ★ | Sujet: (f) au choix + quand tu dis que tu m'aimes Dim 3 Nov - 18:43 | |
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★ DONNA RHODES ★quand tu dis que tu m'aimes✱ ✱ ✱ Donna, elle est simple. D'une simplicité ennuyante qui n'attire pas vraiment le regard. A l'école on se moquait d'elle parce qu'elle était dans la lune, on disait qu'elle ne savait pas s'habiller parce qu'elle n'aimait pas les marques. Elle a toujours pensé que les fantômes existaient et que les étoiles étaient les âmes des défunts. Elle peint depuis qu'elle est gamine, vend ses peintures pour vivre, et depuis peu, a même commencé à écrire un livre sur la guerre. Elle rit à gorge déployée et se fout bien d'avoir l'air idiote. Elle est singulière, Donna. Elle se prend pas la tête et tombe amoureuse une seule fois dans sa vie. Elle dit je t'aime sans hésiter et pleure quand elle en a envie. Donna, elle ne se cache pas. Elle vit, Donna. - WE'RE BURNING ONE HELL OF SOMETHING - Entre Donna et Adam, se fut une histoire d'un regard, de quelques mots échangés et déjà, ils s'aimaient. Elle avait besoin d'un modèle pour ses peintures, et elle a pris son courage à deux mains pour demander à Adam si elle pouvait le dessiner. La suite s'est enchaînée à une vitesse qui les surpris eux-mêmes. Ils sont rapidement tombés amoureux, d'un amour aussi sincère que passionnel qui ne peut pas être détruit ou effacé. Même pas remplacé. Ils se sont mariés au bout de deux mois à peine, se sont installés dans un petit appartement et trois semaines plus tard, Adam partait pour la guerre. Elle l'a entendu, pendant trois longues années. Elle l'a attendu chaque jour, sans jamais cesser de penser à lui. Sans jamais cesser de l'aimer, même s'ils n'avaient pas partagé des années l'un à côté de l'autre. Elle lui a envoyé des centaines de lettres, elle en a écrit une chaque jour, jusqu'à son retour. Mais à son retour, Adam n'était plus le même. Blessé de guerre, changé par les atrocités qu'il avait pu voir/vivre, il s'est refermé sur lui-même. Il s'est mis à boire, à passer des heures et des heures à écumer les bars sans jamais revenir vers elle. Donna a essayé de se battre pour lui. Elle essayé d'attirer son attention, sans jamais réussir à le maintenir à elle assez longtemps. Elle n'a pas su comment s'y prendre, alors, pour ne pas à avoir à observer la descente aux enfers de son bien aimé plus longtemps, elle est partie. Seulement un mois après son retour. Désormais divorcés, elle dit encore s'appeler Donna Rhodes. Elle ne peut pas se résoudre à changer de nom, ni à oublier Adam. Ils sont faits pour être ensemble, c'est aussi simple que cela. Mais pour l'heure, ils se retrouvent séparer pendant un temps. Comme une évidence qui se présente à vous sans que l'on puisse y échapper, elle sait qu'ils se retrouveront.
- anecdote:
aux encres des amours; Le bruit du placard refermé en vitesse résonna dans l'appartement entier. L'écho s'imprégna jusque dans les murs, ne laissant sur son passage qu'un souvenir encore bien palpable. Une bouteille à peine coincée entre ses doigts, Adam la porta une nouvelle fois tout contre ses lèvres. Et il but, de cette façon grossière et grotesque dont il avait pris l'habitude de le faire depuis des jours. Il disait en avoir besoin. Il n'avait jamais dit pourquoi, n'avait donné aucun détail sur tout ce qui s'était passé durant ces dernières années, mais pour une raison qui lui était propre, l'alcool était devenu sa seule échappatoire. De là où il restait assis, il entendait distinctement les bruits de pas résonner d'un bout à l'autre de la chambre à coucher. Il devinait les gestes, les sanglots étouffés dans une gorge meurtri par les pleurs. Il imaginait aisément les mouvements esquissés par cette femme qu'il aimait encore, et qu'il aimerait certainement toujours. Et, sans surprise, il aperçut cette grosse valise posée à ses pieds alors qu'elle le rejoignait. Longtemps, l'avait trouvé belle. Il n'avait eu d'yeux que pour elle, ne regardant plus aucune autre femme de la même façon. Il n'avait jamais été du genre romantique, Adam. Il oubliait souvent de lui dire je t'aime, ne la couvrait pas de cadeaux et oubliait même de lui dire à quel point elle était ravissante dans sa nouvelle robe achetée la veille. Mais il l'aimait. Alors, quand ses yeux se posèrent sur la mine blanchâtre qu'elle affichait, ne faisant désormais plus aucun effort pour la cacher, quelque chose de nouveau se brisa en lui. « Je m'en vais. » murmura-t-elle sans oser le regarder dans les yeux, maintenant maladroitement son baluchon entre ses mains tremblantes. Adam n'esquissa pas le moindre geste. Il se contenta de la regarder, d'observer le visage fatigué qu'il ne regardait plus depuis longtemps. Leur première rencontre lui revient en tête, les mots courageux qu'elle avait prononcés d'une traite pour qu'elle puisse dessiner son portrait. Dès le premier instant, il avait su que cette petite poupée fragile changerait sa vie. C'était idiot, surtout pour l'homme qu'il était. Lui qui se détachait de tout, qui ne s'attachait jamais, venait de tomber amoureux d'une étrangère qui n'était que de passage dans sa vie. Et puis, il y avait eu le mariage. Une demande faite entre deux rayons d'un supermarché, une cérémonie faite le lendemain, rien que tous les deux. Toujours tous les deux. Il se souvenait de cette petite robe blanche qu'elle portait, ses cheveux relevés en un chignon fait à la va vite. Donna n'avait jamais été douée pour se coiffer. Ni pour s'habiller. Elle ne savait pas accorder les couleurs, et les élastiques ne tenaient jamais très longtemps en place entre ses mèches. Mais c'était sans doute toutes ces petites particularités singulières qui avaient réussi à le rendre fou d'elle. « Adam, s'il te plaît, dis quelque chose. » Sa voix se bisa dans un sanglot qu'elle ne put contrôler. Et Adam, lui, resta de nouveau de marbre. Le temps s'était comme arrêté, ne lui laissant comme spectacle que cette scène grotesque qu'il finirait par regretter un jour. Il l'aimait toujours, sa Donna. De cet amour tout aussi fort que passionnel qui les avait uni depuis la première fois. Ses sentiments toujours aussi forts pour elle, il aurait du se lever. Vider sa bouteille dans l'évier et courir jusqu'à sa femme pour la prendre dans ses bras. Et la serrer, la serrer aussi fort qu'avant. L'embrasser, l'embrasser aussi amoureusement qu'avant. Le déclic aurait du se produire à cet instant, son cerveau se remettre en marche et dans un élan téméraire, il aurait tenté de réparer les erreurs faites depuis son retour. Pourtant, il ne fit rien de tout ça. C'était à peine s'il comprenait tout ce qui était en train de se passer devant ses yeux éteints. A bout de force, Donna se retourna, fit quelques pas en direction de la porte d'entrée, mais se retourna au bout de quelques secondes de silence pesant. « Si tu me disais de rester, je.. » Sa phrase se coupa en un souffle. Je resterais. Avait-elle voulu avouer sans pouvoir le dire haute voix. Il le savait, Adam. Évidemment qu'il le savait, il la connaissait assez pour savoir qu'elle non plus, ne pouvait pas se résoudre à passer à autre chose. Ils ne pouvaient pas se désaimer. Ils ne pouvaient pas, c'était aussi simple que cela. Ils s'aimaient, et cela sûrement pour toujours. C'était ça, leur éternité à eux. C'était cet amour indestructible qu'ils avaient construit en seulement quelques jours, ne vivant pourtant ensemble que durant quelques semaines avant qu'Adam ne parte pour la guerre. Donna osa enfin le regarder dans les yeux. Leurs regards se croisèrent une bref instant avant que la jeune femme ne détourne la tête. Adam esquissa un demi-sourire. Alors c'était ça, maintenant, elle ne pouvait même plus supporter son regard. Il l'observa quitter l'appartement sans un mot de plus, il l'entendit marcher à travers le couloir, s'arrêter devant les escaliers quelques secondes, puis les descendre d'un pas hésitant. Et il ne courra pas pour la rattraper, ni pour lui dire qu'il l'aimait. Il ne fit rien, en parfait homme pantin qu'il était devenu.
Dernière édition par Adam Rhodes le Dim 3 Nov - 20:55, édité 3 fois |
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Adam Rhodes
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★ ★ ★ ★ | Sujet: Re: (f) au choix + quand tu dis que tu m'aimes Dim 3 Nov - 18:44 | |
| bonjour/bonsoir. merci d'avoir lu jusque là. je vais faire court parce que je n'ai pas tellement de conditions, j'en ai même pratiquement aucune. le prénom est libre, j'ai mis Donna parce que j'avais la flemme de chercher, et que je préfère les prénoms courts et simples. l'avatar est également libre. actrice ou mannequin, peu importe. je ne suis pas du tout difficile, dans le rôle, je vois bien : Felicity Jones, Clémence Poésy, Àstrid Bergès-Frisbey.. vous voyez le genre, une petite bouille qui fait fragile. niveau caractère et histoire, le tout est aussi libre. tant que vous ne m'en faites pas une garce sans coeur ou une potiche niaise sans cervelle, tout va bien. quant à la présence, j'aimerais bien quelqu'un d'actif (logique), qui n'abandonnera pas le rôle au bout de deux jours et qui postera régulièrement. je préfère la qualité à la quantité, donc pas besoin d'écrire deux pages word par rp. première ou troisième personne, passé ou présent, honnêtement, je n'ai aucune préférence. j'ai écrit mon anecdote au passé, mais je pense repasser au présent en rp. je m'adapte à tout. merci pour l'intérêt porté au scenar et peut-être à bientôt.
Dernière édition par Adam Rhodes le Dim 3 Nov - 20:56, édité 1 fois |
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Donna Rhodes
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★ ★ ★ ★ + summertime sadness ADRESS: REPERTOIRE: | Sujet: Re: (f) au choix + quand tu dis que tu m'aimes Dim 3 Nov - 19:59 | |
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Dernière édition par Donna Rhodes le Dim 3 Nov - 20:06, édité 1 fois |
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Adam Rhodes
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★ ★ ★ ★ | Sujet: Re: (f) au choix + quand tu dis que tu m'aimes Dim 3 Nov - 20:06 | |
| je suis super contente. et si jamais tu as une question ou quoi, ou même pour parler du mauvais temps, tu peux me mp. merci, merci. |
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Donna Rhodes
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★ ★ ★ ★ + summertime sadness ADRESS: REPERTOIRE: | Sujet: Re: (f) au choix + quand tu dis que tu m'aimes Dim 3 Nov - 20:09 | |
| waw. ce gif est magique. moi qui hésitais dans mon choix d'avatar, j'suis convaincue j'aime pas la pluie. je te mpotte de ce pas.
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★ ★ ★ ★ | Sujet: Re: (f) au choix + quand tu dis que tu m'aimes | |
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