•we say goodbye in the pouring rain.
Peu de gens savent que June a une petite soeur, une petite soeur qu'elle aime profondément, mais qu'elle a lâchement abandonné pour son propre bonheur, aujourd'hui, elle regrette énormément de l'avoir laisser derrière elle et d'avoir stopper leurs échanges. ─ Enfant turbulente, rebelle, elle a enchaîné les familles d'accueil qui ne la gardaient jamais plus de six mois. Elle ne s'est jamais attachée à une famille n'arrivant pas à oublier ses parents décédés. Certains ont essayé mais ils se sont confronté à un véritable mur. ─ A dix huit ans, June a été retiré du système des familles d'accueil, elle a dû apprendre à se débrouiller toute seule pour vivre. Partie vivre à Chicago, elle est devenue serveuse, vendeuse, elle ne gardait jamais longtemps un même boulot, après un ras bol, elle est tombée sur une affiche de l'armée qui recrutait des jeunes soldats. Du jour au lendemain, elle a tout quitté et s'est engagée dans l'armée. ─ La demoiselle a eu beaucoup de mal à se faire aux règles de l'armée, à l'autorité, elle a eu plusieurs avertissement pour insubordination. ─ Quelques semaines après son engagement, elle a voulu marqué cet évènement en se faisant un tatouage sur son bras droit vers l'intérieur, elle s'est fait un autre tatouage après la mort de son meilleur ami. ─ Lorsqu'elle est revenue de sa première mission aux Etats Unis, avec sa première solde, la jeune femme s'est achetée une moto qu'elle bichonne comme son bébé. Lorsqu'elle pose son pied sur le sol américain à chaque fois qu'elle rentre, elle prend sa moto et part loin. Un rituel qu'elle s'est imposée pour oublier les horreurs qu'elle a vu. ─ June n'est pas très féminine, très très rare les gens qui l'ont vu en robe. Elle est toujours habillée en débardeur, jean, avec des bottes de motard, une tenue simple dans laquelle elle se sent à l'aise, pour sortir il lui arrive de mette une paire d'escarpin avec un beau haut, mais ça ne va pas plus loin. Par contre, June prend soin de mettre un beau soutien gorge et une belle petite culotte, à savoir pourquoi. ─ Elle n'est pas une adepte des relations amoureuses. Sa première et sa dernière relation remonte lorsqu'elle n'avait que vingt et un an. Une belle histoire d'amour qui a tourné en un véritable cauchemar. Son copain buvait énormément et devenait violent. Elle a été ramassé à la petite cuillère par ses deux meilleurs amis qui l'ont protégé et consolé. Aujourd'hui, elle préfère les coups d'un soir, ou un friend with benefits. ─ Le lieu de tous les rendez-vous, le bar de la base. Rien de mieux que se retrouver entre pote au bar pour boire une bière et relâcher la pression. ─ Fumeuse depuis ses dix huit ans, elle a essayé d'arrêter à maintes reprises, mais elle n'a jamais réussi tellement la tentation était fort. ─ Sniper, la demoiselle travaillait en trio avec Jackson et Peter. Inséparables, indissociables, le trio était une évidence. Un trio qui marchait, qui amenait des résultats, ils se complétaient. ─ Tous les matins, la jeune femme fait son jogging avec sa division. Le soir avant de rentrer chez elle, elle s'entraine au combat de corps à corps, avant elle avait l'habitude de le faire avec ses deux meilleurs amis, aujourd'hui, elle s'entraîne seule, elle préfère. ─ La cuisine n'est définitivement pas faite pour elle. La pizza, la bouffe à emporter, déjà prêts sont ses meilleurs alliés. Elle n'est pas du genre à faire des régimes à tout va, sa ligne, elle s'en fout. ─ Partir sur le front laisse toujours des traces notamment sur le corps. Elle revient souvent avec quelques égratignures, même des cicatrices, au niveau de la hanche et de la jambe. ─ indépendante, débrouillarde, joueuse, impulsive, tête brulée, drôle, secrète, franche, perfectionniste, sportive, bordélique, loyale, impatiente.

• and i break down as you walk away.
June a intégré l'armée un peu par hasard, menant une vie misérable entre plusieurs boulots qui l'exploitaient, elle a vu en l'armée, une solution à tous ses problèmes. Ils avaient besoin de jeunes, elle s'est engagée sans vraiment se poser de question. Les débuts ont été difficile, l'obéissance n'a jamais été son fort. Mais ses supérieurs croyaient en elle et elle a finit par s'adapter, elle reste toujours une tête brûlée mais qui a fait ses preuves. Aujourd'hui, l'armée, c'est sa famille. Sa première mission, elle fut envoyée en Irak, elle n'a pas eu le choix. Lorsque l'avion s'est posé sur la base militaire en Irak, une chaleur étouffante l'a prise à la gorge. A partir de ce moment là, June avait compris que sa vie ne serait plus jamais comme avant. Elle avait à peine vingt ans, mais elle avait de la chance d'être bien entourée, bien entraînée. Son entrée aux Etats Unis fût difficile, prise de cauchemars, elle savait qu'elle devait faire la part des choses entre son métier et sa vie intime. Politiquement, June approuve le choix de la guerre en Irak, le combat contre le terrorisme est indispensable.

•but i could never find the words to say.
PRÉNOM/PSEUDO: gunfighters/caroline ★ AGE: ★ dix huit ans, bientôt.    GROUPE: a farewell to arms ★ TES IMPRESSIONS: magnifique, j'aime, j'adore.   ★ OU AS-TU TROUVE LE FORUM: bazzart. ★ AVATAR:  lauren cohan ★ AUTRE:        

• 'cause all my life, i felt this way.
Lorsque l’on meurt ou que l’on souffre d’une horrible perte nous traversons tous cinq étapes de la peine. On passe par le déni car la perte n’est pas envisageable, on ne peut imaginer que c’est réel. On s’énerve contre tout le monde, contre les survivants, contre nous-même. Puis on trouve un arrangement, on supplie, on implore, on offre tout ce qu’on a, on offre nos propres âmes en échange d’un jour de plus. Quand les négociations échouent la colère est difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu’à ce qu’on accepte finalement que l’on a tout tenté. On abandonne. On abandonne et on accepte. Le chagrin peut être une chose que l’on a en commun mais il est différent pour tout le monde. Il n’y a pas que la mort dont on fait le deuil, de la vie, d’une perte, d’un changement. Et on se demande pourquoi ça bloque autant parfois, pourquoi ça fait tant de mal mais la chose dont on doit se souvenir c’est que ça peut changer. C’est comme ça qu’on reste en vie, quand ça fait si mal, qu’on ne peut plus respirer, c’est comme ça qu’on survit. En se rappelant, qu’un jour, qu’en quelque sorte, vous ne le ressentirez plus de la même manière, ça ne fera plus aussi mal. Le chagrin vient à chacun en son temps, de sa propre manière. Alors le mieux que l’on puisse faire, le mieux que chacun puisse faire est de recourir à l’honnêteté. Le truc vraiment merdique, la pire partie du chagrin est que vous ne pouvez le contrôler. Le mieux que l’on puisse faire est d’essayer de laisser nos sentiments quand ils viennent. Et les laisser partir quand on peut. La pire chose c’est qu’à la minute où vous pensez l’avoir surmonté, ça recommence. Et toujours, à chaque fois, vous ne pouvez plus respirer. Le chagrin comporte cinq étapes. Elles nous semblent à tous différentes, mais il y en a toujours cinq : le déni, la colère, les négociations, la dépression, l’acceptation. grey's anatomy

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Elle jette un dernier regard au dossier de sa patiente June Walker avant de le remettre aux mains propres à son successeur. Une patiente qu'elle avait vu débarqué il y a plus de trois mois. Elle était grande, imposante, le regard et la démarche assurés. Elle semblait forte alors qu'en réalité, elle était vulnérable. Leur première séance fut un véritable échec, trop fière pour avouer qu'elle n'avait pas besoin d'aide, trop honteuse pour raconter l'histoire de sa vie. Elle avait cette manie de ne pas rester en place, de soupirer, elle ne comprenait pas pourquoi elle était là. La deuxième séance, c'était pareille, elle refusait de dire quoique se soit. Toujours silencieuse, elle a finit par ouvrir la bouche, une lueur d'espoir dans le regard de la psychologue regard, mais elle disparut aussitôt. Elle lui a simplement demandé, les yeux rivés sur la fenêtre admirant le paysage : " Je peux fumer ? " Elle l'a dévisagé, ses mains tremblés, elle se mordillait sa lèvre. Exceptionnellement, elle l'a laissé fumer une cigarette dans son bureau, voire plusieurs. Pas la peine de la brusquer... Certains parlent tout suite, d'autres mettent plus de temps, June faisait partie de ces gens-là. les semaines se suivaient et se ressemblaient. Elle venait parce qu'il fallait qu'elle vienne... Mais un jour, alors que Mademoiselle Davis sortait de son bureau, la journée terminée, elle était assise sur un fauteuil, recroquevillée sur elle même, elle pleurait, déboussolée. " Je l'ai tué. " Des mots qui en disaient longs. Sa fierté était mise de côté et elle finit par lui parler. Sa plus grande victoire. La psychologue se souvient de chaque parole qu'elle avait prononcé à partir de ce jour-là. " Mon meilleur ami est mort. " Puis, elle commença son histoire depuis le tout début de sa vie. " J'ai perdu mes parents lorsque j'avais douze ans. Née d'un père médecin et avocat, la vie était belle et simple, ils étaient de très bons parents et puis quelques années plus tard, j'ai eu une petite soeur, Cecelia. Lorsqu'ils sont morts, ma soeur et moi avons été confié à l'assistante sociale avant de rejoindre une famille d'accueil. On avait plus de famille, plus de grands parents, ni même de tante et d'oncle. Cette famille nous a gardé un an. Je n'étais plus moi même, je n'étais plus l'enfant que j'étais, triste, silencieuse. Ma soeur a fini pas être adopté, mais cette famille n'a pas voulu de moi, j'ai rien dit, j'ai promis à ma soeur que se parlerai. Alors que j'enchaînais les familles d'accueil, j'ai perdu contact avec ma petite soeur... " De nouvelles larmes coulaient sur son visage. " Vous savez... Je ne voulais pas... C'est ma soeur. Mais j'ai été trop lâche pour garder contact avec elle, elle était dans une famille, une belle famille, aimée et chérie, moi j'étais une épave... Je ne voulais pas lui donner une mauvaise image de sa soeur... Je voulais qu'elle garde de bons souvenirs de toutes les deux... Vous savez,  ça fait un an que je suis à Portland, et je sais que ma petite soeur est dans cette ville. J'ai peur de la voir, peur de sa réaction. Pourtant, je m'en veux tellement de l'avoir abandonnée... " C'était ainsi que sa première véritable séance se termina. June revint la semaine d'après et celles d'après. Elle était assise sur le canapé face à la psychologue, les yeux bouffis par ses pleurs. Frêle et vulnérable. " C'était comme un frère... J'aurais dû faire attention, ne pas être aussi téméraire. Je m'en veux tellement... Tellement... " Une larme coula doucement le long de sa joue. " Il me manque terriblement, j'ai l'impression d'avoir un vide dans ma vie... Il a toujours était là pour moi... Vous savez la première fois que j'ai rencontré Jackson, il était avec Peter. Ils se connaissaient déjà, vous savez meilleurs potes d'enfance. J'étais la seule fille du groupe et j'en ai bavé pour faire mes preuves... Ils m'ont menés la vie dure c'est deux gros cons... Pour, c'était une évidence, notre amitié... Sans eux, ma vie aurait été totalement différente... " Elle lâcha un petit rire entre ses lèvres. Elle les revoyait tous les deux, souriants, heureux, ensembles, inséparables.Des moments qui n'arriveront plus. Tout était terminé... Sa respiration se bloqua soudainement, l'émotion la submergea. " Putain, mais qu'est ce que je vais faire sans Jackson, qu'est ce qu'on va faire sans lui ? Il était mon repère, notre repère... Et puis je m'en veux tellement... J'ai laissé tombé Peter dans au pire moment... Mais j'ai peur de le voir et de ne pas être à la hauteur, de ne pas lui dire les bons mots pour le consoler, d'être impuissante... " Peter était repartie en mission, alors que June était restée à la base. Leur trio s'était brisé en mille morceaux... June revint les semaines suivantes, ne trouvant plus le courage d'affronter la réalité. La psychologue soupira, elle s'en voulait de partir ainsi, pourtant, elle n'avait pas le choix, comme June qui n'avait pas le choix et qui devait affronter la dure réalité de ce monde.