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 When life decide to play the game [Ephraïm]

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MessageSujet: When life decide to play the game [Ephraïm]   When life decide to play the game [Ephraïm] EmptyMer 11 Juil - 19:59

"Marlon ? Je peux te voir dans mon bureau ?" demanda sa boss, alors qu'il était entrain de passer la serpillère dans un bloc qui avait récemment servit. Le jeune homme acquiesça et attendit qu'elle soit partie pour pousser un soupir. Il se doutait du sujet qu'elle voulait aborder, sujet que lui tentait d'éviter à chaque fois que l'occasion se présentait.

Cela faisait déjà deux mois qu'il les aidait au sein du camp médical, sur le terrain il avait suivit une brève formation, histoire de parer aux urgences lorsque son unité était en mission. Ne sachant pas que faire de lui après son retour, Marlon avait proposé ses services au camp, il se sentait ainsi toujours utile, et ça lui permettait d'avoir du temps pour réfléchir à ce qu'il allait faire par la suite. Son contrat se terminait à la fin de la semaine, et Marlon n'était pas du tout prêt à choisir, entre rester ici et reprendre une formation, plus poussée cette fois ci, ou bien se rediriger vers son corps d'origine, probablement pour entraîner d'autres militaires, tout juste sortis de l'académie.

Il ressassait ses pensées lorsqu'une urgence débarqua, accaparant la majorité du personnel disponible. Il se pressa pour leur laisser la place, et bouscula quelqu'un qui se tenait derrière lui. Marlon s'apprêtait à engueuler l'incconu lorsque, se retournant, il reconnu Ephraïm, qu'il n'avait pas revu depuis sa fête.

"Merde !" laissa t'il s'échapper avant de se reprendre et d'assesser la situation, à savoir un avant bras avec une jolie plaie qui nécessiterait probablement des points.

"Ben qu'est ce que tu nous a fait là ? Tu sais plus t'y prendre ou quoi ?" demanda t'il avec un sourire, son naturel ayant reprit le dessus.

"Suis moi, je vais nettoyer tout ça, et mettre un pansement, le temps que quelqu'un de plus compétant se libère..." ajouta t'il avant de prendre le chemin d'une salle un peu plus éloignée. Il ordonna à Ephraïm de s'asseoir et alla se laver les mains et chercher le nécessaire pour le panser.

Si face au jeune homme il était tout sourire et blagueur, c'était une toute autre chose lorsqu'il ne lui faisait pas face. Une fois le plateau prêt, il prit une large inspiration puis retourna auprès du militaire, son sourire de retour sur ses lèvres.

"Plus sérieusement, comment tu t'es fais ça ?" demanda t'il, son attention fixée sur la blessure d'Ephraîm, alors qu'il passait une gaze dessus pour enlever le sang.
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MessageSujet: Re: When life decide to play the game [Ephraïm]   When life decide to play the game [Ephraïm] EmptyVen 13 Juil - 17:39


MARLON & EPHRAIM.


Le paradoxe avec Ehpraïm fut que c'était un homme tout aussi efficace et habile à la tâche qu'il était maladroit sitôt qu'il s'agissait de demeurer intact. Cet adage se vérifiait d'autant plus souvent depuis qu'on l'avait assigné aux garages automobiles en attendant qu'il soit suffisamment prêt psychologiquement pour reprendre les missions sur le terrain. Si d'abord il avait râlé, pourtant persuadé d'être assez stable mentalement pour continuer ce pourquoi on l'avait engagé, l'homme avait fini par s'y faire. Et puis qui connaissait mieux ces engins à moteur que lui ? Chacun des machins sur lesquelles il travaillait lui rappelait un schéma des livres de son père qu'il dévorait déjà à une dizaine d'années ou bien quelques-uns qu'il avait eu la chance de conduire avant qu'on ne lui ordonne de rester sur la base pour une durée indéterminée. Ses frères d'armes ou collègues avaient beau inventer une quelconque excuse pour tel problème qui apparaissaient sur des véhicules pourtant rutilants, il n'était pas dupe : chacun savait qu'on s'aérait l'esprit de n'importe quelle façon quand on n'était pas parti sur le front et les courses nocturnes et interdites restaient le meilleur terrain de jeu que la plupart aient trouvé. Ephraïm était d'ailleurs l'un des compétiteurs les plus redoutés. Il en savait trop sur la manière dont les voitures, jeeps et autres camions fonctionnaient et il retirait toujours le meilleur d'elles, raflant souvent la victoire haut-la-main. Maintenant qu'il avait les mains dans le cambouis, il avait vu sa passion se revigorer de plus belle et ça n'était plus rare de le voir sous les roues du petit matin jusqu'à tard le soir. Aujourd'hui n'avait pas manqué à la règle. On lui avait donné un petit nombre de camions qui subissaient quelques fuites inquiétantes depuis plusieurs jours. Les supérieurs ne souhaitaient pas que leurs soldats ne tombent en rade en plein milieu de nul part c'est pourquoi une file indienne de ces gros véhicules s'étaient suivi ce matin jusqu'au garage principal pour procéder à quelques vérifications voire des améliorations.

La journée de labeur se caractérisait souvent par les tâches qui ornaient son marcel kaki. Le mois de juillet était plutôt aride à Springvale et Ephraïm était forcé d'abandonner ses activités chaque heure pour se rafraîchir et essuyer son front qui suait depuis de longues heures. Ghost était sagement allongé à quelques mètres de lui, jouissant d'un coin d'ombre fortuit. Parfois son maître aimerait se glisser jusqu'à lui et s'affaler de la même façon que sa bête mais étonnamment il craignait qu'on ne le rappelle à l'ordre trop vite. Sous une voiture, occupé à ajouter une pièce qui réglerait le problème – du moins il l'espérait, Ephraïm se risqua enfin à jeter un coup d’œil à son chien, le museau entre les pattes, totalement immobile, à l’affût des moindres faits et gestes de son maître. « Oh me regarde pas comme ça, t'as pas une vie de chien tu sais... » Distrait par la conversation à sens unique qu'il menait, il ne fit pas attention à la pièce qu'il avait à moitié installée qui retrouva soudain son poids plutôt conséquent. Sans s'y attendre, celle-ci céda et tomba dans un fracas métallique sur le sol, ne manquant pas au passage de se planter à moitié dans son bras et de l'écorcher. Quand le mécanicien poussa un juron sous la surprise et la douleur, sa bête se leva immédiatement pour accourir et lui lécher les chevilles. « Stop ! » Il roula pour retrouver la lumière du jour et se releva afin d'examiner sa blessure. Si ça semblait plutôt bénin, les ordres étaient d'accourir au moindre bobo pour se faire rafistoler. On ne tolérait pas des hommes à moitié opérationnels tout ça parce qu'ils avaient eu la flemme de se soigner. « Reste là, surveille les bêtes. » Appuyant sur la plaie de son autre main sale pour limiter les saignements, il parcourut à grandes enjambées la base pour atteindre l'infirmerie. Une fois de plus celle-ci était bondée pour des cas plus ou moins urgents et personne ne lui prêtait attention, bien trop absorbé par la foule. Ephraïm resta planté là, ne sachant qui interpeller pour qu'on s'occupe rapidement de lui. Il n'avait pas de temps à perdre. Soudain, quelqu'un lui marcha sur le pied tout en le bousculant. L'homme reconnut sans plus attendre la voix de son ami Marlon, c'est ainsi qu'il s'exclama alors, sur un ton faussement méprisant : « Ca va j'ai un bras en moins tu vas pas m'amputer d'une jambe aussi ! » Il oubliait parfois que Marlon songeait à se rediriger vers la médecine, il resta donc un peu pantois avant de finalement le suivre pour qu'il lui prodigue les premiers soins. Ca n'était pas plus mal, il préférait quelqu'un de détendu comme lui plutôt qu'un médecin pressé et peu aimable. Ephraïm aimait trop plaisanter pour affronter des traits fermés.

Il s'assit sagement sur un lit inoccupé tandis que Marlon allait chercher le nécessaire. Quand il revint, Ephraïm remarqua le léger malaise qu'il y avait entre les deux. Pourtant ça n'était pas de leur ressort d'être aussi sérieux l'un face à l'autre mais fallait-il croire que certains événements déplacés qu'il mettait sur le compte de l'alcool jouaient dans la situation. Le regardant éponger la blessure pour mieux l'examiner sans tout ce sang, il haussa les épaules à sa question. « J'ai voulu voir si j'étais vulnérable et mortel, il faut croire que oui.. » Après un faible rictus face à ces sempiternelles blagues plus ou moins drôles, il ajouta sur un ton plus détendu : « Ma concentration est limitée, une pièce m'est tombée dessus sans que je puisse l'éviter. Rien de grave, j'espère. »
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MessageSujet: Re: When life decide to play the game [Ephraïm]   When life decide to play the game [Ephraïm] EmptyMer 25 Juil - 22:03

Marlon leva les yeux de sa plaie à la réponse du jeune homme avant de concentrer son attention de nouveau sur la plaie d'Ephraïm. Marlon s'apprétait à lui répondre mais Ephraïm fut plus rapide que lui, et cette réponse fut cette fois ci plus sérieuse.

"Déjà qu'à la base t'es pas le plus concentré des mecs que je connaisse..." commença t'il sur le ton de la plaisanterie avant de secouer la tête et de poser une gaze sur sa plaie, faisant un pansement de fortune qui ferait l'affaire jusqu'à ce que quelqu'un de plus qualifié prenne le relais.

"Tu vas devoir rester ici, le temps que quelqu'un se libère, je ne suis pas habilité à faire des points de sutures, et il t'en faut au moins 5 à vue de nez."

Marlon lui offrit un faible sourire avant de rajouter une seconde gaze puis d'enrouler le tout avec un bandage, le serrant pour limiter la petite hémorragie.

"Je m'en occuperais bien mais on est pas en zone de combat, et ta mort n'est pas imminente." expliqua t'il, sans croiser le regard noisette du militaire. C'était frustrant de ne pouvoir faire plus, Ephraïm avait autre chose à faire que passer deux heures à l'hopital pour de simples points. Mais les règles étaient les règles et Marlon savait ce qu'il risquait s'il faisait la moindre erreur : renvoi de l'armée, retour à la case civile et ce n'était pas une option qu'il voulait affronter.

"Ca va, pas trop mal ? Je peux te donner quelque chose si tu veux, c'est pas très réglementaire mais tu seras gentil, tu diras rien hein ?"

Ca aussi c'était contre les règles, mais il connaissait le dossier médical d'Ephraïm, dans les grandes lignes, et il n'avait pas d'allergies connue aux anti-douleurs. Marlon se redressa et retira ses gants avant de se laver la main puis de revenir vers le jeune homme.

"C'est comme tu veux." dit il avec un petit sourire, ignorant le battement plus rapide de son coeur, maintenant que sa tâche était terminée et qu'il n'avait rien d'autre sur lequel concentrer son attention, excepté Ephraïm.
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