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 Be kind, help me! {Aiden}

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Amelia Fraser

Amelia Fraser

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MessageSujet: Be kind, help me! {Aiden}   Be kind, help me! {Aiden} EmptySam 9 Nov - 23:44

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Elle avait mis de nombreuses heures à décider quel numéro elle ferait ce soir-là, tout comme il lui avait fallu autant de temps pour entrer dans son immense dressing à costumes et en tirer un qui lui fasse encore envie. Les paillettes, elle adorait les paillettes autant que les imprimés, elle aimait se parer comme si elle sortait pour le carnaval de Rio et ce même si cela signifiait s’exposer aux regards de centaines d’hommes et de femmes. Peu importait parce qu’ils ne pouvaient pas la toucher et lui faire du mal, seulement la regarder et profiter de la vue. Elle enferma ses tenues dans des housses de protection, fit de même avec les chaussures de scène, son attirail de maquillage et le reste et chargea tout péniblement dans le coffre de sa voiture. Chaque fois, ses voisins la fixaient d’un drôle d’air, comme si elle découpait des gens pour les transporter plus facilement dans toutes ses housses et elle ne manquait jamais de leur faire un petit signe de la main, que ce soit un coucou ou un magnifique doigt d’honneur. Il pleuvait comme vache qui pisse et elle habitait un peu à l’extérieur de Portland, devant ainsi traverser toute la ville pour se rendre à la salle de spectacle, au moment où elle se dit qu’elle n’aurait pas aimé faire toute la route à pied, sa pétasse de voiture lâcha, sans rien dire, sans prévenir. Salope ! Elle appuya comme une perdue sur toutes les pédales, s’emporta sur le volant qu’elle maltraita avant de finalement abandonner, à bout de souffle. Elle avait au moins eu l’intelligence de se mettre sur le côté de la route et d’allumer ses feux de détresse. Elle resta un moment immobile à tenter de savoir ce qu’il convenait de faire. Elle n’avait pas de famille, pas vraiment d’amis, ce qui s’en approchait le plus était son psy et elle se demandait si ce serait bienvenue de l’appeler pour qu’il l’emmène à un spectacle burlesque de strip. Cette pensée la fit sourire et elle l’appela immédiatement. Il venait de perdre sa femme et était d’une humeur de chien, elle espérait que passer un peu de temps en sa compagnie de cinglée lui ferait un peu de bien et l’aiderait à penser à autre chose. Il lui dit qu’il arrivait et fut là une bonne quinzaine de minutes plus tard, frappant à la vitre de sa voiture ce qui la fit sursauter. « C’est ça que vous appelez rapidement, monsieur Wallace ?! » Son chien s’était mis à grogner jusqu’à ce qu’elle lui fasse signe que tout allait bien. Il détestait les hommes autant qu’elle mais ce n’était pas une raison pour le laisser émasculer son pauvre psy, il avait déjà perdu sa femme, ce serait malheureux qu’il perde son service trois pièces en prime.
 

Elle sortit de sa voiture précautionneusement en s’abritant sous son parapluie qu’elle finit par lui mettre entre les mains, parce qu’il ne savait pas comment se rendre utile et qu’il était plus grand, ainsi, ils pourraient les abriter tous les deux. « Ecoutez, j’ai mes costumes et mon matériel dans le coffre, vous croyez que vous pourrez me déposer et m’attendre ? Je vous paierai pour le dérangement, je suis vraiment désolée mais je ne savais pas qui appeler. » affirma-t-elle en le regardant dans les yeux, constatant qu’il avait des cernes énormes, il n’avait pas dû bien dormir depuis un sacré paquet de temps. « Et puis comme vous n’avez pas l’air de passer beaucoup de temps à dormir, ça vous occupera l’esprit ! » ajouta-t-elle avec un sourire en coin avant d’ouvrir son coffre et de prendre ses sacs alors qu’il tentait de lui proposer ses bras, élégamment. « Bien, prenez mes tenues mais si vous les abîmez, je vous égorge, enfin Lemon vous égorge. » Le chien aboya en signe d’assentiment et elle éclata de rire. Ils finirent par tous grimper dans la voiture du psy et elle eut beaucoup de mal à ne pas se sentir mal à l’aise de cette proximité. Elle ne le voyait pas comme un bourreau potentiel mais il n’en restait pas moins un homme et sans son chien pour veiller au grain, elle n’aurait jamais trouvé la force de babiller comme une enfant joyeuse. Elle le faisait toujours quand elle était extrêmement nerveuse. « Vous savez, vous devriez lever le pied un peu, partir en voyage avec votre famille et essayer de prendre du bon temps pour vous changer les idées, je suppose que votre femme n’aurait pas voulu que vous la pleuriez comme ça. » Elle s’aventurait sur une pente dangereuse et en avait bien conscience, qu’est-ce qu’elle y connaissait en deuil, après tout ? Elle n’avait fait que le deuil de son innocence et de toute sa famille en se tirant sans un mot du jour au lendemain. « La pleurer ne la fera pas revenir, ça, je le sais, mais vous pouvez essayer de faire des choses qui vous feraient vous sentir bien sans trahir sa mémoire. Vous verrez, ça finira par aller mieux. » Elle lui tapota doucement l’épaule et quand il posa ses prunelles azurées sur elle, la brunette eut comme un choc électrique et la retira aussi sec, se sentant mal. Son regard finit par se poser sur les rues qui défilaient par sa fenêtre. Elle s’oubliait …
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Aiden Wallace

Aiden Wallace

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MessageSujet: Re: Be kind, help me! {Aiden}   Be kind, help me! {Aiden} EmptyLun 11 Nov - 15:29

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" Qu'est-ce que tu vas faire ? M'enfermer ? Me menotter ? Arrêtes, s'te plait... t'es incapable de faire quoique ce soit. " La gifle partit sans qu'il puisse l'arrêter, ni l'anticiper. Il allait trop loin, comme toujours. Sauf qu'aujourd'hui n'était pas le bon jour pour dépasser les limites. Aujourd'hui, il aurait mieux valut que l'un comme l'autre, ils restent dans leur coin à ruminer ou à déprimer. Mais ce n'était pas dans leur nature. Ils se ressemblaient bien trop et c'était sans doute cela qui les éloignait de plus en plus. Noah n'avait que 17 ans, et si cette période de sa vie était déjà difficile en soi, elle n'avait fait qu'empirer depuis la mort de sa mère au combat. Il devenait agressif. Se renfermait sur lui-même. Fréquentait les mauvaises personnes. Se rebellait bien trop. Il avait profité de la faiblesse de son père pour prendre des habitudes et surmonter la perte à sa manière : en s'oubliant dans la drogue et les conneries. A présent, Aiden se sentait dépassé par les évènements. Il ne savait plus comment contenir son propre fils. Ce garçon qu'il avait élevé, qu'il avait vu grandir, qu'il avait aimé dès l'instant où il était né. Qu'il emmenait voir des matchs de baseball. Leur relation d'antan, proche et amicale, n'était plus. C'était sans doute cela le plus terrible pour Aiden. Si Elise avait été toujours présente, elle aurait su à cet instant calmer le jeu. Elle aurait su rendre la raison à son fils. Elle aurait su anticiper l'acte de son mari.

Au lieu de ça, Aiden restait inerte face à son fils, incapable de réagir concrètement à son geste. Jamais il n'avait levé la main - ni sur sa femme, ni sur son fils. Jamais. L'acte avait été cherché, certes. Et certains auraient pu lui dire "ça va, ce n'est qu'une gifle". Mais c'était déjà trop pour l'un comme pour l'autre. Noah regarda son père quelques secondes, les yeux ronds et la haine percevable dans son regard. Et tourna les talons pour claquer la porte d'entrée. Aiden ferma les yeux et tenta de reprendre une respiration normale. Se passant une main sur le visage, il se demandait encore une fois comment ils avaient pu en arriver là. Comment ils avaient pu se perdre en route, en si peu de temps. Cela ne faisait que quatre mois que Elise était décédée. Que l'enterrement avait eu lieu. Qu'ils apprenaient à vivre sans elle. Qu'ils survivaient. Qu'ils surmontaient. Qu'ils s'éloignaient. Aiden n'avait pas fait attention à ce qui se passait autour de lui. Sans doute trop perturbé et trop atteint par le chagrin pour réaliser que son propre fils traversait la même crise - peut-être même plus intensément. Noah avait commencé à fréquenter les mauvaises personnes, celles qui vous poussent à toucher à la drogue, à fumer, à sortir, à dire "fuck" aux parents et à l'autorité même. Celles qui vous poussent à faire des conneries parce que ce sont les seules choses qui vous donnent l'impression de vivre. Maintenant qu'il en prenait conscience et qu'il gueulait, qu'il imposait son droit parental, il s'en prenait plein la gueule. Et quelque part, il savait qu'il le méritait sans doute et pire encore.

Son téléphone sonna quelques minutes plus tard et il crut tout d'abord à un appel de Noah. Mais le numéro était celui d'Amelia. Fronçant les sourcils, regardant l'heure tardive, il se demanda ce que la jeune femme pouvait bien lui vouloir. Une crise soudaine ? Cela faisait maintenant un an qu'il la "suivait". Qu'il l'écoutait. Qu'il tentait de l'aider à surmonter ses propres troubles. Ce n'était pas chose facile - mais il exerçait ce métier depuis bien trop longtemps pour savoir que rien jamais n'était simple. " Amelia ? " répondit-il machinalement. Depuis son retour au cabinet, un mois auparavant, quelque chose s'était modifiée entre eux. Il n'était plus son simple psy qui l'écoutait. Elle n'était plus sa simple patiente qui avait besoin de lui. Ils n'avaient pas besoin de le dire, vraiment. Leurs séances lui avait apportées plus à lui qu'à elle dernièrement. " J'arrive rapidement, " répondit-il après qu'elle lui eut expliqué son problème. Il soupira, prit ses clés, son téléphone, sa veste et sortit. Il n'avait rien prévu d'autre que de se morfondre dans son canapé pour la soirée - à attendre le retour de son fils, s'il rentrait, et à subir une énième dispute. Rien d'alléchant donc.

Forcément, il fallait qu'il eut oublié son parapluie. Son imperméable. Qu'il soit habillé de son costume préféré - il avait eu une importante réunion le jour-même - et qu'il porte ses chaussures les plus chères. La journée n'aurait pas été aussi drôle sinon, n'est-ce pas ? Il râla en sortant de la voiture, s'étant garé juste derrière la jeune femme, et se précipita peut-être trop rapidement vers sa portière. Frappant, il la vit sursauter et se sentit fautif. Il savait aussi bien que personne d'autre à quel point il fallait être délicat avec elle. " C’est ça que vous appelez rapidement, monsieur Wallace ?! " Il fronça les sourcils néanmoins, n'étant pas forcément rassuré de voir le chien grogner et prêt à lui sauter à la gorge. Il devait bien admettre qu'avec son molosse, elle ne risquait pas grand chose - et ça le rassurait. " J'imagine que c'est déjà merveilleux que j'ai pu venir, " répondit-il sarcastique, ne pouvant s'en empêcher, tout en attrapant le parapluie et les protégeant tous deux du torrent qui tombait. La proximité ne le gênait pas, il n'était pas quelqu'un de fort pudique, mais il savait qu'elle la gênerait sans doute. Aussi recula-t-il d'un pas tout en maintenant son bras en l'air. " Ecoutez, j’ai mes costumes et mon matériel dans le coffre, vous croyez que vous pourrez me déposer et m’attendre ? Je vous paierai pour le dérangement, je suis vraiment désolée mais je ne savais pas qui appeler. "

Il se sentit tout simplement stupide. Qu'elle le paie pour l'attendre tandis qu'elle ferait son show - il savait ce qu'elle faisait, mais il n'avait jusque-là strictement aucune idée de ce en quoi cela consistait. Il se pinça les lèvres un instant en l'observant. " Et puis comme vous n’avez pas l’air de passer beaucoup de temps à dormir, ça vous occupera l’esprit ! " qu'elle ajouta avant qu'il ne réplique quoique ce soit. " Oh, je vous remercie de vous inquiétez de mon manque de sommeil, " rétorqua-t-il sarcastique tout en la suivant malgré lui à son coffre. Il avait beau avoir envie de l'envoyer chier parfois - souvent même, la jeune femme ne savait pas garder la langue dans sa bouche et n'hésitait pas à dire ce qu'elle pensait quand elle le pensait. Il appréciait en général cette honnêteté, mais il devait admettre que parfois, c'était plus qu'irritant. Malgré cela, il avait été bien élevé et ne la laissait pas pourrir sur le bas-côté de la route. Il ne la laisserait pas se tremper sous la pluie - quitte à l'être lui. Et il lui tendit ses bras machinalement pour porter ses affaires. N'était-il pas le type même de gentleman parfait ? Il l'ignorait et s'en fichait pas mal à vrai dire. Il était juste ainsi. Point barre. " Bien, prenez mes tenues mais si vous les abîmez, je vous égorge, enfin Lemon vous égorge. " " Oh, je ne voudrais tellement pas abuser de mon hospitalité... " dit-il sarcastique toujours, plus pour lui-même que pour elle car de toute évidence elle ne l'écoutait pas spécialement.  Cela dit, il n'avait pas envie d'essayer de provoquer le chien. Il adorait les animaux, mais Amelia avait sans doute le meilleur garde du corps au monde. Il la vit se pencher vers son chien, lui murmurer sans doute quelque chose pour le rassurer - ainsi dès qu'ils montèrent tous dans la voiture d'Aiden, le chien ne grognait plus et semblait même bien calme. Aiden attendit qu'Amelia soit installée à l'avant pour faire le tour, plier le parapluie, s'installer et lui tendre l'objet trempé. Bah quoi ? pensa-t-il en la regardant le regarder stoïque. Il démarra enfin, ayant jusque-là oublier jusqu'à sa dispute avec son fils. Ce qui n'était pas plus mal.

Il mit le chauffage en route, la voyant les mains liées et sentant son malaise. Il le mit sur le compte du froid au départ, avant de réaliser qu'il était dans un espace clos et étroit avec Amelia Fraser. Il aurait beau faire le nécessaire pour la mettre à l'aise, pour garder ses distances, il aurait même beau lui affirmer qu'elle ne risquerait rien avec lui, qu'il n'avait même jamais pensé à elle ainsi et qu'il ne le ferait jamais, il savait que ce n'était que des paroles. Et que ça n'allait pas s'envoler comme ça. " Vous savez, vous devriez lever le pied un peu, partir en voyage avec votre famille et essayer de prendre du bon temps pour vous changer les idées, je suppose que votre femme n’aurait pas voulu que vous la pleuriez comme ça. " Il leva les yeux au ciel et soupira intérieurement. Elle ne savait décidément pas se taire. Il lui semblait également évident qu'elle n'avait pas cette limite qu'avait la plupart des gens. Celle qui vous empêchait de dire ou de faire quoique ce soit qui puisse vexer ou blesser les gens. Le pire dans tout ça, c'était qu'Aiden ne se sentait pas blessé ni vexé de ses paroles. Au contraire, elles semblaient le faire rire - intérieurement, il ne se serait pas permis de le faire concrètement. " La pleurer ne la fera pas revenir, ça, je le sais, mais vous pouvez essayer de faire des choses qui vous feraient vous sentir bien sans trahir sa mémoire. Vous verrez, ça finira par aller mieux. "

" Je croyais que c'était moi le psychologue, " répondit-il au bout de quelques secondes. " Et puis, qui vous dit que je la pleure ? J'ai l'air de pleurer ? " fronça-t-il les sourcils. La seule chose qui lui donnait envie de chialer ces jours, c'était son fils. Et ce n'était pas des larmes de tristesse, mais des larmes de fatigue. " Merci cela dit de me renvoyer mes conseils à la figure, " lui souriait-il. Depuis le temps qu'il lui conseillait également de partir un peu et de s'éloigner de son quotidien. Les problèmes d'Amelia cependant n'avaient rien à voir avec les siens. Et il détestait jouer les martyrs en présence de ses patients. " Alors, où se trouve votre... boite ? " demanda-t-il. Il était soucieux des mots qu'il employait, tout simplement parce qu'il ne souhaitait pas l'offusquer. Elle dansait, il le savait. Il savait également que ce n'était pas des danses que l'on imaginait. Il savait aussi que ce n'était pas une boite comme on le pensait. Amelia était une énigme à elle seule, même pour lui qui d'habitude arrivait à cerner les gens au premier entretien. " J'espère qu'on peut y manger un morceau, quitte à vous attendre, autant en profiter. " Et s'il n'allait pas la laisser le payer pour ses services, il comptait bien manger gratos.

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