•we say goodbye in the pouring rain.
En différents points, veuillez présenter les différentes caractéristiques de votre personnage; que ce soit ses tics, des manies, ce qu'il aime, son caractère. Bref, tout le concernant. Nous vous demandons un minimum de cinq points développés, mais vous pouvez en faire bien plus.

• and i break down as you walk away.
En quelques lignes (minimum cinq), vous nous exposerez l'avis de votre personnage sur l'armée, sur la fin de la guerre en Irak et si cela a eu une incidence sur sa vie. Vous pouvez également en faire la critique, tout en restant censé.

• 'cause all my life, i felt this way.
J'avais tendance à tout romancer. Je lis trop selon ce qui m'entoure. Toujours, tout le temps, en toute circonstance, je lis même les panneaux publicitaires en entier. Les petites astérixis n'ont pas de secrets pour moi. Quand j'ai une plume dans la main, je m'approche du bonheur. Le bonheur. Une notion si abstraite qu'elle me semble incomplète. Mais c’est trop éphémère à mes yeux. Peut-être impersonnel aussi, parce qu’on est tous heureux au moins une fois dans notre vie. Le bonheur, c’est tout et n’importe quoi. D’ailleurs, c’est un drôle de sentiment, non ? Il apparaît comme ça, grâce à quelqu’un d’autre, souvent. Parfois, on le relie à l’amour. Alors il faut être amoureux pour être heureux ? Triste vision du monde pour les cœurs solitaires. Pour être heureux, il faut aussi, croire en quelque chose. En un souhait ? Souvent, il est impossible à réaliser. En soi ? Aujourd’hui, la société fait tout pour détruire notre confiance en nous. Donc, il est dur de toujours croire en soi. Aux autres ? Bien trop régulièrement, on donne notre confiance aux autres, et on se fait duper. En un Dieu, ou bien plusieurs ? Peut-être, mais parfois, il est complexe de croire en Dieu lorsque notre monde se détruit, et que les Hommes s’entre tuent. Comment croire d’une divinité supérieure laisse tout cela se passer ? Il y a beau y avoir des théories sur le fait que nous sommes punis pour certaines erreurs de nos ancêtres, lorsqu’un malheur s’abat sur nous, la foi peut s’avérer difficile à garder. Et puis, la vie se poursuit, elle n'attend pas que nous soyons heureux pour continuer d'avancer. Le temps passe et c'est à moi de trouver le bonheur plus vite afin de défier les aiguilles de mon horloge. Il a comme un tic-tac dans ma tête qui me rappelle que tout est compté. Le nombre de minute qui me reste si je veux arriver à l'heure à mon cours, le temps d'attente pour les prochaine vacances, le week end où j'aurais moins de choses à faire, le nombre de mois avant noël, combien de temps devant moi j'ai encore pour faire des enfants, les voir grandir, vieillir, devoir mourir. Des comptables de la vie, voilà notre discipline, on s'entête à vouloir prendre son temps, alors qu'on a jamais le temps, parce que le temps, c'est de l'argent, et sans argent, on est rien. Il est normal de vouloir réussir, l’appât du gain est toujours là, plus fort que la passion. On ne vit qu'une fois, certes, mais l'étalage de son bonheur n'est pas le principe d'une vie réussi. Je suis une allergique de exhibitionnisme amoureux. Un sourire, une démarche, un regard sont tout aussi parlant qu'un coup de langue dans une bouche trop rosie. Je trouve plus touchant une main posée au creux des reins qu'un baiser enflammé. C'est une question d'habitude, peut-être, mais moi je ne m'y ferais jamais. Loin de la jalousie, à ne pas s'y confondre ! C'est simplement trop surfait un baiser. Moi je cherche autre chose, qui étonne, qui change, qui te prend et te surprend. Un moment qui secoue tes entrailles, qui te torture de délice, qui t’attrape et t'empêche de bouger. Qui te donne envie de rester là toute la vie, même si c'est pour y mourir. Ce n’est pas si impossible ?


C'était son passant. Son ami. Son meilleur ami. Le garçon dont elle était amoureuse. Celui qu'elle évitait. Mais jamais celui qu'elle a détesté. Le haïr n'était pas dans ses cordes. Le lien qui les tenait l'un à l'autre était trop fort. Ils avaient besoin de l'autre, c'était indéniable. Et il lui manquait. Il était un inconnu. Alors qu'elle avait partagé tant de choses avec lui, désormais, elle se sentait plus seule que jamais. Il lui semblait si proche, mais trop inaccessible. Meredith est pour une fois, terrorisée. Elle a déjà été amoureuse, elle a déjà couché avec un garçon, mais avec Lui, c'était différent. Incertaine, et sans repères, elle avait peur des jugements, des réactions autour d'elle, mais ce dont elle avait le plus peur, c'était que cela ne dure pas. Parce qu'elle ne s'en remettrait pas. Elle ne voyait pas son avenir sans lui, mais elle ne savait pas comment il était possible d'avoir un avenir avec un militaire. C'est bien connu, Meredith aime faire compliquer, sinon, ce ne serait pas Meredith. La veille, elle avait fait un rêve parfait. Contre la colonne du lit à baldaquin, elle était allongée sur son torse. La musique résonnant dans la chambre, et lui caressait tendrement ses cheveux. De temps à autre, il déposait de petits baisers dans son cou. Elle frissonnait. C'était parfait. Elle avait les yeux clos, son souffle léger soulevait ses cheveux. Ils s'aimaient. Ils le savaient. Ils n'avaient pas peur. Si ce n'est que la réalité les rattrape. Elle ne voulait pas se réveiller, c'était trop dur, c'était trop affreux de quitter la vie qu'elle rêvait, l'amour qu'elle voulait, mais rien n'est juste. Et elle fut tirée du sommeil par son réveil. Il avait hurlé sa mélodie de piano, mais Meredith n'en démordait pas, elle voulait retrouver le sommeil, retourner au rêve parfait. C'était impossible, c'était trop tard. Elle n'avait plus qu'à se lever et rêver à nouveau de ce qu'elle se sentait incapable d'avoir.

TBC (tout s'expliquera après, je commence par la fin (a))

•but i could never find the words to say.
PRÉNOM/PSEUDO: call me Clem ★ AGE: ★ 19 ans  GROUPE: écrire ici ★ TES IMPRESSIONS: écrire ici  ★ OU AS-TU TROUVE LE FORUM: écrire ici ★ AVATAR:  emily browning ★ AUTRE: écrire ici