•we say goodbye in the pouring rain.
✰ Cece est ce qu'on peut appeler une véritable main de fer dans un gant de voleur. Au premier abord elle est souriante et douce, mais il ne faut pas l'énerver car elle est : rancunière ✗ battante ✗ têtue ✗ douce ✗ maline ✗ maladroite  ✗ confiante ✗ sociable ✗ impatiente ✗ jalouse ✗ déchaînée ✗ franche ✗ coriace ✗ persévérante ✗ rebelle ✗ bavarde ✗ extravertie   ✗ débrouillarde ✗ logique ✗ curieuse ✗ méfiante  ✗ courageuse ✗ rêveuse  ✗ gourmande ✗ imaginative  ✗ dynamique ✗ originale ✗ impulsive ✗ tolérante ✗ audacieuse ✗ coléreuse ✗ rapide ✗ ambitieuse ✗ loyale ✗ marrante ✗ lunatique ✗ touche à tout ✗ adore cuisiner  ✰  cece est une vraie enfant malgré son côté grande dame. ✰ l'un de ses passe-temps favoris est de faire à manger, qu'elle soit stressée ou de bonne humeur, lorsqu'elle ne travaille pas ou n'est pas occupée, vous la trouverez bien souvent en cuisine. ✰ elle adore écouter de la musique. ✰ elle a appris à jouer au piano lorsqu'elle avait sept ans, c'est donc la raison pour laquelle il y en a un chez elle. ✰ elle a une relation très fusionnelle avec sa famille adoptive, c'est sans doute pour cela que leur avis compte énormément pour elle. ✰ elle adore son métier et pourrait passer des heures à l'hôpital pour soigner ses patients ✰elle déteste le thé, c'est plus fort qu'elle, rien que l'odeur lui donne envie de vomir. ✰ elle peut manger des tonnes de fraises sans être dégoûtée. ✰ son téléphone n'est jamais très loin d'elle. ✰ elle se passe souvent la main dans les cheveux lorsqu'elle est stressée.  ✰ Elle a parfois du mal à dire non aux gens. ✰ ses parents biologiques sont morts dans un accident de voiture ✰ elle habite sur la base depuis quinze ans maintenant. ✰ l'armée, elle a connu ça toute sa vie que ce soit avec ses parents biologiques ou adoptifs. ✰ c'est une grande sentimentale, même si elle aime faire la forte tête dans le fond, il n'en faut pas beaucoup pour l'attendrir. ✰ elle rêve d'avoir des enfants et de fonder une famille rapidement. ✰ elle déteste le sang, un comble pour elle qui est infirmière, elle a donc du apprendre à faire avec. ✰ elle est allergique à un bon nombre de chose que ce soit les chats, les cacahuètes, le kiwi, et la poussière. ✰ pour bien commencer sa journée, elle a besoin de boire une tasse de café. ✰ elle a deux  tatouages : une étoile sur le pied droit et une colombe sur le poignet gauche.✰ elle a hérité de son envie d'être médecin de sa mère biologique sans aucun doute ✰ elle a une soeur aînée qu'elle adore plus que tout, seulement elle ne l'a pas vu depuis de nombreuses années. ✰ parfois elle se prend à se demander à quoi aurait ressembler sa vie si ses parents n'étaient pas mort. ✰ par moment, elle se demande si elle ne devrait pas retrouver sa soeur. ✰ elle est fiancée, seulement ses rapports avec son fiancé ne sont pas au beau fixe depuis qu'il est revenu du combat. ✰ bien qu'elle le sache, elle déteste qu'on lui rappelle que ses parents adoptifs, ne sont pas ses parents biologiquement parlant.

• and i break down as you walk away.
Aussi loin qu'elle s'en souvienne, l'armée représente toute la vie de Cecelia. Non pas que ce soit un soldat, bien loin de là d'ailleurs. Très peu pour elle les larmes de combats et partir à la guerre. Non pour elle déjà être à l'hôpital est un travail intense, elle se voit mal au combat. Non c'est juste que ses parents adoptifs sont soldats, elle a donc grandit avec cette notion de venir en aide à la nation, et jusqu'à aujourd'hui avec des parents soldats, cela n'a pas réellement changé. Du moins son père adoptif est toujours militaire, puisqu'il est colonel dans l'us army jusqu'à aujourd'hui et sa mère adoptive, anciennement lieutenant-colonel, a du mettre un terme à sa carrière militaire suite à une mauvaise blessure du moins sa carrière au front. Donc Cece a grandit dans un contexte ou être soldat était important et puis c'est d'une certaine manière un moyen de servir la nation et la jeune blonde n'a jamais rien eu contre. Du moins à l'époque. Au jour d'aujourd'hui elle hésite. Certes, elle a toujours de l'admiration pour tous ces héros qui laissent leur famille avec sens du devoir, mais elle ne peut s'empêcher de remarquer que ça change justement ces dits héros, et cela à des répercussions sur leur entourage également. Et elle peut en témoigner avec l'état dans lequel son fiancé est. Mais dans le fond, elle a une grande admiration pour tout ce qui touche de prêt ou de loin à l'armée.


•but i could never find the words to say.
PRÉNOM/PSEUDO: millie ✰ mélodie ★ AGE: ★ l'âge d'être majeure et vaccinée  ou sinon vingt-deux bougies    GROUPE: tears of the sun ★ TES IMPRESSIONS: le forum il déchire tout, tout simplement   je suis in love de votre contexte et de votre design  bravo    ★ OU AS-TU TROUVE LE FORUM: bazzart est mon ami   ★ AVATAR:  candice accola:bril:  ★ AUTRE: hakuna matata  

• 'cause all my life, i felt this way.

In every end, there is also a beginning.Automne 1982. Seattle.« James je… On… On va avoir un bébé… » La jeune madame Walker regardait son mari avec appréhension, se demandant comment il allait réagir à l’annonce qu’elle venait de lui faire. Ils étaient mariés depuis tout juste un an lorsqu’elle avait appris la nouvelle et il est vrai qu’ils n’en avaient encore jamais réellement parlé tous les deux. « On va quoi ? » Oui, ce n’était pas vraiment la réponse qu’elle attendait de la part de son mari mais elle comprenait sa surprise. Enfin dans un sens du moins. « On va avoir un bébé… Je suis enceinte... » Répéta-t-elle doucement en étudiant tranquillement le visage de son mari pour voir ce qu’il pouvait bien ressentir. « Comment … ? » Demanda le jeune homme ébahi, à croire qu’il avait complètement oublié comment qu’il fallait être deux pour concevoir un enfant. « Tu veux que je t’explique comment je suis tombée enceinte ? » Demanda la jeune femme d’un air ébahi à croire que c’était une mauvaise blague. « Mais non ça je le sais… » Essaya de se justifier le futur papa, avant de reprendre ses esprits et de se diriger vers sa femme. « Ca veut dire que tu n’en veux pas ? » Demanda-t-elle d’une petite voix, priant que ce ne soit pas le cas.« Si, c’est juste que je suis un peu surpris… Heureux mais juste un peu surpris. .  Dit le jeune homme en prenant son épouse dans ses bras un large sourire sur le visage. Ah ça pour être surpris le futur père de famille  était plus que surpris. Surpris pour la simple et bonne raison que, même s’il n’avait pas encore pris le temps de bien parler d’enfants, ils s’étaient quand même mis d’accord sur le fait d’attendre au moins trois à quatre ans après leur mariage pour avoir un enfant, à croire que les cinq années qu’ils avaient passées ensembles n’étaient pas déjà suffisantes. Sauf que dame nature ayant décidé de s’en mêler, ils venaient tout juste de fêter leur un an de mariage lorsque la jeune a appris qu’elle était enceinte et que dans environ sept mois, une nouvelle personne viendrait s’ajouter à la famille. C’est donc leur petite vie tranquille qui s’en trouvait légèrement chamboulé. Et une fois le moment de surprise passé, James Walker plus qu’heureux de voir la famille s’agrandir, se mit à chouchouté son épouse comme jamais. Il était là à ses moindres crises de nerfs contre lui ce qui avait lieu assez fréquemment d’ailleurs, mais bon comme on dit il ne faut jamais contrarier une femme enceinte et le jeune mit un point d’honneur à bien suivre ce conseil, et à céder à aux moindres caprices de son épouse donc se lever en pleine nuit pour les envies étaient une habitude pour le jeune homme. Et c’est ainsi que quelques mois plus tard, une jeune enfant du nom de June Walker vint au monde pour la joie de ses parents. Ils chouchoutèrent leur fille autant qu’ils le pouvaient et quatre ans après la naissance de l’aînée de la famille, une seconde petite fille vint agrandir la famille Walker. Et c’est comme cela que par une belle journée au cours de l’année 1987, Cecelia Walker, plus souvent appelée « Cece » est venue au monde pour le plus grand plaisir de ses parents.   « Regardes-toi, tu me dégoutes. Ne me touche pas ! » n couple qui était censé être amoureux et vieillir ensembles était en train de se déchirer sous sur le chemin du retour. Huit ans étaient passés depuis la naissance de leur fille cadette et on pouvait penser que la bonne entente aussi était passée. « Hannah c'était une erreur, une simple erreur. » Il avait une certaine notion du mot erreur le jeune homme vu que sa simple erreur durait depuis pas mal de temps et que sa femme  avait fini par les attraper et lui et la nouvelle femme de sa vie lors d’une soirée de remerciement au cabinet où travaillait le jeune Walker. « Une erreur ? Une erreur de plusieurs mois ? Bah bordel, elle est belle ton erreur ! Parce que pour moi une erreur c’est oublié un rendez-vous ou de prendre le linge au pressing pas se taper une autre femme. » Silence de la part du père de famille. La voiture était devenue si silencieuse que cela en devenait embarrassant. « Lorsqu’on rentre, je veux que tu prennes tes affaires et que tu t'en ailles. Ce soir, je veux que tu t'en ailles ce soir... » Le jeune homme se retourna vers son épouse et ouvrit la bouche pour lui dire quelque chose avant d’être coupé par sa femme qui ne voulait plus rien entendre  « Et je veux la garde des filles…. » a jeune femme  n’eut même pas le temps de finir sa phrase que son mari  la coupa  « Hannah tu ne.. » Il ne put même pas finir sa phrase avant que la voiture ne soit percuté par une autre voiture.  Accident fatale. Et monsieur et madame Redcorn avait péri sur le coup, ils n’avaient même pas eu le temps d’attendre l’arrivée des secours, les blessures étant trop grave. Laissant deux petites filles de huit et douze ans qui se trouvaient chez elles, orphelines. Le passager de la voiture d’en face avait eu plus de chance puisque l’homme bien que blessé, a survécu.

You only live once, but if you do it right, once is enough« Cecelia… Cece, tu peux venir avec moi s’il-te-plaît. » La petite fille leva son regard vers la jeune femme qui venait de s’adresser à elle. Une assistante sociale ou quelque chose comme ça d’après ce que les amis de ses parents lui avaient dit en la déposant ce matin devant le cabinet et bizarrement, alors que June l’accompagnait tout le temps, cette fois-ci c’était la seule qui avait été appelée. Cela faisait un peu plus d’un an que ses parents avaient péri  lors de ce tragique accident de voiture. « D’accord. » Répondit-elle avant de se lever afin de se diriger vers la personne qui venait de s’adresser à elle. Cece se demandait du haut de ses neuf ans, ce qu’elle pouvait bien faire ici. Depuis le décès de ses parents, elle n’avait pas arrêté de recevoir la visite de diverses personnes ou d’aller à des rendez-vous auxquels elle ne comprenait pas grand-chose, accompagnée de June ou parfois seule en même temps qu’est-ce qu’un enfant de son âge pouvait vraiment comprendre à tout ce qui pouvait bien se passer autour elle. Elle était bien contente de vivre ça avec sa sœur aînée par moment. Elle se souvenait encore comme si c’était hier qu’on était venu leur annoncer, à June et elle, que leurs parents étaient partis et que malheureusement ils ne reviendraient plus. Un accident de voiture. Sur le coup, elle n’avait pas vraiment vu réaliser de quoi on pouvait bien lui parler mais maintenant, quelques semaines, elle commençait à réaliser, aussi bien qu’un enfant de son âge pouvait réaliser. « Cece, je voudrais te présenter Monsieur et Madame Carstairs.  » La jeune fille se retourna vers le couple en face d’elle, qu’elle ne connaissait pas, du moins pas personnellement. Elle se demandait ce qu’il pouvait bien lui vouloir, si c’était eux qui allaient s’occuper de June et elle à partir de maintenant ou pas. « Bonjour…» Finit-elle par dire après avoir observé le couple pendant quelques secondes. L’homme et son épouse affichait de légers sourires qui se voulaient sans aucun doute rassurant mais ça ne signifiait pas pour autant que la petite fille s’en trouvait rassurer bien au contraire. Elle avait juste envie de savoir pourquoi il fallait qu’elle soit ici dans un bureau, qui fallait bien l’avouer, lui faisait un peu peur. « Monsieur Carstairs et son épouse souhaiteraient t’adopter et que tu vives avec eux, tu comprends ?   » Est-ce qu’elle comprenait ? La petite fille de hocha ans se contenta de secouer la tête sans vraiment comprendre quoi que ce soit. Elle comprenait ce qu’était l’adoption aussi bien qu’un enfant de son âge pouvait le comprendre, tout ce qu’elle avait retenu c’était qu’ils allaient devenir sa nouvelle famille si elle comprenait bien. « Et June ? » ne put-elle s’empêcher de demander aux bouts de quelques instants. Elle regarda la jeune femme en face d’elle et le couple grimacer avant de lui avouer que June ne partirait pas avec eux mais qu’elle serait adoptée par une autre famille et puis qu’elle garderait le contact par courriers, téléphones et tout autre moyen de communication. « Tu ne m’oublieras pas hein ? Et puis tu viendras me voir hein ? Et puis on se parlera tous les jours au téléphone n’est-ce-pas ? » Cece s’agrippa à June effayer de la laisser partir. C’était la seule famille qui lui restait et se dire qu’elle la perdrait n’téiat pas forcément réconfortant. Si cela ne tenait qu’à la jeune blonde elles partiraient ensembles. « Mais oui microbe, je te le promets.» Si seulement elle savait que quelques années plus tard cette promesse allait être rompue, la jeune blonde  n’aurait jamais laissé sa sœur, elle la sera encore une fois, aussi fort que ses petits bras le permettaient avant de la laisser et de partir avec les Carstairs. « Cece je te présente Gale. » C’est ainsi que par une journée au cours de l’année 1995 que la jeune Cecelia Walker devint Cecelia Carstairs. « Mademoiselle Carstairs, nous sommes dans une salle de classe, pas dans un salon de thé.  » La jeune blonde se retourna vers son professeur, en affichant un léger sourire, en signe d’excuse. Plusieurs années  étaient passées depuis le jour où Cece était entrée dans la famille Carstairs et la petite fille qu’elle était avait laissé place à une jeune adolescente qui pouvait se montrer très douce tout en ayant un caractère bien trempé. Une vraie Carstairs en quelque sorte et il ne si vous ne saviez pas qu’elle n’en était pas une sur le plan biologique, vous ne pourriez pas le deviner de vous-même. « Comme quoi elle n’est pas l’élève si parfaite qu’elle le fait croire la jeune Carstairs. En même temps tu m’diras s’en est pas une « vraie » » Ellie lança un regard meurtrier vers sa camarade de classe qui venait de parler. Durant son enfance, les gens avaient pris le soin de ne pas en parler devant elle, mais en grandissant c’était une tout autre affaire. Et cela ne s’arrêtait pas seulement aux adultes, non, loin de là d’ailleurs. Ses camarade de classe, et plus précisément les autres jeunes filles de son âge, prenait un malin plaisir à lui rappeler que bien que son nom soit Carstairs, elle n’était pas née avec ce nom-là, à croire qu’il fallait qu’elle leur montre que si, au contraire, elle en n’était bien une et que ce n’était pas parce qu’ils n’avaient pas de lien de sang que ses parents, son frère n’étaient pas sa famille. Et il fallait bien l’avouer, vivre sur une base n’était pas facile parce que tout finissait toujours par se savoir, alors imaginer par moment la vie de la jeune femme. Si seulement elle avait sa sœur avec elle. Mais cette dernière avait arrêté de lui écrire et ne répondait plus à ses lettres, à croire qu’elle s’était volatilisée de la nature.

Each meeting occurs at the precise moment for which it was meant. Cece soupira avant de prendre le dossier d’une des patientes qu’elle devait voir avant de renvoyer la jeune femme chez elle. Elle était de garde ce soir-là et le moins qu’on puisse dire c’est que le service des urgences n’était pas des plus calme. Et en tant que simple interne, elle pouvait dire sans aucun problèmes qu’elle était fatiguée c’est dans des moments comme ça qu’elle se demandait ce qui lui avait pris d’entreprendre des études de médecine. Surtout qu’elle ne supportait pas le sang, un comble pour elle souhaitait devenir infirmière. Et dire qu’il lui restait encore quatre heures de garde. Une chance qu’elle aime ce qu’elle faisait, sinon elle aurait déjà abandonné ses études depuis bien longtemps ou alors se serait réorienté au plus vite. Mais être infirmière était le métier parfait, en ce qui la concernait du moins. Elle n’aurait pas pu être autre chose que cela. Soigner les gens, leur redonner d’une certaine manière le sourire était l’une des raisons pour lesquelles, miss Carstairs aimait tant son métier, c’est d’ailleurs pour cela que c’était le choix de base pour elle lorsqu’elle avait dû faire le choix des études qu’elle voulait faire. Son objectif était de travailler dans la médecine. Etre médecin, très peu pour elle, pas que ce soit un mauvais métier mais bien qu’elle soit intelligente, elle n’avait pas envie de passer dix ans à faire des études, être infirmière était donc le choix parfait pour la jeune blonde. Et une fois ses études finies, elle n’avait eu aucun mal à trouver un emploi à l’hôpital de la ville. « Madame Thorne, votre ordonnance est prête. Vous pouvez enfin rentrer chez vous.» Dit-elle avec un sourire pour la jeune mère de famille qui était venu se plaignant de maux de tête et de maux de ventre, avec la chaleur qu’il faisait en ce moment, les cas de déshydratation étaient assez fréquent en ville. Elle regarda la jeune femme partir avant de se diriger vers le bureau des infirmières afin de ranger le dossier qu’elle avait en main. Elle se rappelait encore comme si c’était hier qu’elle avait choisi le métier d’infirmière comme métier. Sa mère était un médecin réputé à Seattle, avant son décès et elle avait toujours voulu faire la même chose qu’elle. Et puis par la suite, avec les blessures de ses parents adoptifs au combat elle avait eu envie de faire un métier semblable à celui de ceux qui les soignaient et autre, d’où le choix de la médecine.. « Un patient pour toi en salle d’attente. » La jeune blonde se contenta de secouer la tête devant son amie qui était assise au bureau et lui avait parlé sans la regarder, avant de se diriger vers la personne dont sa collègue venait de lui parler. « Tiens donc encore vous. Vous savez à force de vous voir ici, je vais finir par penser que vous faîte exprès de vous blesser juste pour venir me voir. » Dit-elle en entrant dans la salle où le jeune homme dont sa collègue parlait se trouvait. Ce n’était pas la première fois qu’elle le voyait dans son service et à chaque fois les blessures étaient plus farfelues les unes que les autres, soit il était vraiment maladroit, soit il prenait un malin plaisir à infliger toute sorte de douleur plus folles les unes que les autres à son propres corps. « Qu’est-ce que c’est cette fois ? » Demanda la jeune femme, avant d’enfiler une paire de gants pour voir qu’elle était la blessure du jour de ce jeune homme qu’elle avait croisé de nombreuses fois déjà que ce soit dans les rues de la base ou lorsqu’elle allait voir sa mère à son bureau.« Que voulez-vous, les joies de . C’est ça d’être soldat. » La jeune blonde ne pût s’empêcher de secouer la tête avant d’examiner la plaie de son patient. [color#AB8AAD]« Un plâtre et ça devrait aller, donc plus d’entraînement pendant les deux mois à venir.»[/color] Dit-elle avec un léger sourire. Elle ne gardait pas en tête tous les patients qu’elle pouvait voir, le nombre était bien trop nombreux mais il fallait bien avouer ce patient l’avait marqué. Pas uniquement parce qu’il était beau garçon, il fallait bien l’avouer mais le premier jour où elle l’avait rencontré, il l’avait marqué et elle avait, sans forcément le vouloir, mémorisé son visage. « Et voilà c’est fait. Maintenant faîte attention, vous risquez de finir avec des cicatrices partout.» Elle reposa tous les instruments qu’elle avait utilisé avant de laver ceux dont elle aurait encore besoin et de jeter tout ce qui devait aller à la poubelle avant de se retourner vers son patient, Jace Andrews, soldat depuis cinq ans maintenant, d’après les documents qu’il leur avait donné le premier jour où il était venu aux urgences. Elle se demandait bien ce qui avait poussé le  jeune homme à s’engager dans l’armée, mais bon ce n’était pas comme si elle pouvait le lui demander comme ça à l’heured’auuujourd’hui. « Merci … Euh, je me demandais ...» Elle se retourna vers le jeune homme en attendant qu’il finisse sa phrase, mais il avait l’air plutôt hésitant, ce qui entraîna la jeune brune à se demander ce qu’il pouvait bien vouloir lui demander pour être aussi hésitant, parce que c’était sans doute la première fois qu’elle le voyait « mal à l’aise » si on pouvait dire ça. « Oui ? » Demanda la jeune blonde, essayant d’une certaine manière de l’encourager pour qu’il puisse lui dire ce qu’il voulait lui dire.  « Est-ce que ça vous dirait d’aller boire un café un de ces jours ? » Cece souri légèrement. Si ses collègues entendaient cela, elles risqueraient de lui en parler durant des années, juste pour le plaisir de l’embêter. Car avec les « visites » fréquentes du jeune homme, elles avaient décidé que s’il venait autant aux urgences, il devait y avoir une raison derrière, à croire qu’elles n’avaient pas si tort. « Vous vous rendez compte que je suis en plein internat ici, et que n’est pas vraiment conseillé de fréquenter un « patient » ? » La jeune femme ne pensait tout de même pas que le jeune brun était assez fou pour se blesser juste pour venir la voir à l’hôpital. Parce que sur la base, il pouvait facilement la croiser en dehors de l’hôpital, du moins s’il avait l’habitude de sortir un peu en ville. Ce n’était pas comme s’ils se trouvaient dans une grande ville comme New-York ou quelque chose comme ça. « Aller acceptez, surtout que d’ici quelques secondes je ne serais plus votre patient» Elle lâcha un petit rire devant l’air confiant du jeune homme. Si ses supérieurs la voyaient, elle serait dans deux beaux draps. « D’accord, pourquoi pas. » Finit-elle dire quelques minutes plus tard. C’était peut-être fou mais franchement que pouvait-elle perdre et puis ce n’était pas comme s’il allait la séquestrer dans un coin de la ville et que personne ne viendrait jamais pour la retrouver. Et puis on était jeune qu’une seule fois, autant en profiter et qui savait ce que cette nouvelle rencontre pouvait amener.

You've gotta love like you'll never be hurt   Cecelia, se baladait dans les couloirs de l’hôpital avec un sourire aux lèvres. Enfin se baladait... Bien sûr qu’elle ne se baladait pas, non, elle était plutôt en train de travailler. C’est juste que cette journée était particulière pour elle et rien ne pourrait réellement gâcher cela. Elle était en plein dans ses pensées lorsqu’une de ses collègues l’interpella. « Alors Cece, Jace rentre quand ?» Jace. Son fiancé. La raison pour laquelle, elle souriait comme une adolescente de seize ans devant son premier amour. Bien que le jeune homme en question n’était pas encore là. Mais savoir qu’elle l’aurait bientôt pour elle l’a rendait plus qu’heureuse. Certes, elle était fière qu’il fasse partie de l’armée et qu’il fasse son devoir patriotique en servant la nation, c’est juste que parfois elle avait envie que son homme ai un métier plus « normal » et soit là plus souvent. Mais bon elle ne le changerait pour rien au monde et puis c’était ça qui leur avait permis de se rencontrer six  ans auparavant. C’est dans des moments comme celui-ci qu’elle comprenait la joie que pouvait ressentir sa mère lorsqu’elle lui annonçait que son père revenait de la guerre. A l’époque, elle pensait que sa mère exagérait, aujourd’hui elle la comprenait parfaitement. « Demain… Il rentre demain » Dit-elle à sa collègue, son   sourire grandissant. Jace rentrait enfin à la maison. Après  plus de deux ans séparés, dû au fait que Jace avait été déployé, il rentrait enfin sur la base pour le plus grand bonheur de la jeune femme. Parce que franchement, les conversations grâce aux moyens de communications, Cece n’en pouvait plus. « JACE ! » Ca y est, il était vraiment là en face d’elle. Elle se dépêcha d’aller vers lui, sautant presque dans ses bras tellement elle était heureuse de le voir. Elle avait juste envie de rester comme ça et de ne plus bouger, de ne plus le laisser partir mais elle se doutait bien qu’il était sans aucun doute fatigué et qu’il voudrait sans aucun doute rentrer chez eux.. « Hey ma belle… » Dit-il en la prenant doucement dans ses bras avec un léger sourire. Elle ne pouvait pas s’empêcher de remarquer cette lueur triste dans son regard, mais ça ils auraient l’occasion d’en parler plus tard. En attendant, le fait d’être dans ses bras remettait toutes discussions à plus tard… A bien plus tard. « Tu m’as manqué. » Dit-elle après avoir serré son fiancé dans ses bras pendant quelques secondes. Dire qu’elle était heureuse de le voir était un euphémisme. Il était le même que dans ses souvenirs et après deux ans et demi, elle était bien contente qu’il soit enfin là. « Toi aussi tu m’as manqué Cecelia, toi aussi tu m’as manqué ...» « Cecelia » ? Jace l’appelait très rarement par son prénom en entier mais elle préféra laisser tomber pour ne pas chercher des signes là où il n’y en avait pas. Son homme était enfin rentrer au bercail et à l’heure actuelle c’est tout ce qui intéressait miss Carstairs et vu qu’il n’était pas obligé de repartir maintenant, ils pourraient rattraper le temps perdu et se raconter  en face à face et plus avec des lettres ou des coups de téléphones les derniers évènements de leur vie. « Jace si tu ne me parles pas, comment veux-tu que je t’aide ? Comment veux-tu que je sache quoi faire ? » Six mois. Ca faisait six mois que Jace était revenu et six mois qu’il était distant avec la jeune femme. Comme si par moment la présence de Cece le dérangeait. Elle savait que ce n’était pas le cas, que c’était juste le retour de la guerre. Mais ce n’était pas toujours facile, il ne lui parlait plus aussi facilement qu’avant et parlait le moins possible de la guerre avec elle. Il créait une certaine distance entre eux et ça elle le sentait très bien. « Justement tu ne sais pas ! Bordel Cecelia, je n’ai pas besoin que tu me psychanalyse chez moi, j’ai un psy pour ça. Si je voulais t’en parler je l’aurais déjà fait non ? Je ne suis pas un de tes patients. Donc laisses-moi respirer, bordel ! » La jeune blonde restait quelques instants interdite. C’était bien la première fois que Jace s’énervait autant et aussi vite sur elle. Certes depuis son retour six mois auparavant, ce n’était plus comme il y avait trois ans, mais et elle évitait d’entrer dans certains sujets pour ne pas l’étouffer, et ce matin elle avait eu juste envie qu’ils parlent réellement de tout. A croire que ce n’était pas son avis à lui.  « Oh… Je… Je… » Elle chercha ce qu’elle pouvait dire mais fut stopper très vite. Entre sa gorge qui devenait enrouée et les larmes qui lui montaient aux yeux, elle ne savait pas trop quoi dire. Elle voulait juste l’aider et parfois, elle avait l’impression de faire tout le contraire. Et dire qu’ils étaient censés être en pleins dans les préparatifs de leur mariage. « Shit ! Cecelia je suis désolé… » Quelques minutes passèrent sans qu’aucun des deux ne disent quoi que ce soit. Cece luttait pour ne pas laisser couler les larmes qui menaçaient de tomber tout en regardant son fiancé se calmer autant qu’il le pouvait. Et réalisant sans doute qu’il venait de s’énerver sans aucune raison, il lançait un regard désolé à la jeune blonde qui elle se leva du canapé où elle était assise. « Je… Je dois y aller, on m’attend à l’hôpital. » Chose complètement fausse puisqu’elle ne commençait pas avant trois heures mais elle n’avait pas forcément envie de voir la situation empirer. Ces derniers temps, elle passait pas mal de temps à l’hôpital pour fuir d’une certaine manière ce qui se passait chez elle. Et dire qu’elle attendait juste ça depuis deux ans et demi. Qu’il revienne enfin chez eux et aujourd’hui six mois plus tard c’est comme si elle ne connaissait plus son fiancé par moment tellement il était distant. « Cece... » Il commença alors à s’approcher d’elle et avant qu’il ne puisse l’atteindre, elle secoua la tête, tourna les talons et se dépêcha de sortir de chez eux pour aller à l’hôpital. Elle savait que la guerre changeait bien souvent les hommes, elle en avait un peu l’habitude. Mais voir l’homme qu’on aimait comme ça, était autre chose.  Et plus le temps passait, plus la jeune blonde se demandait comment tout cela s’arrangerait...