✽ like a waterfall in slow motion

hozier greyjoy
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- it came like a wrecking ball -

vingt-huit ans ★ a repris son internat de chirurgie après avoir aidé en Irak et en Syrie ★ En couple ★ Sprinvale
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• we say goodbye in the pouring rain.
✽ L'armée chez les Greyjoy c'est un passage quasiment incontournable. Du côté de son père, tous les hommes en font ou en ont fait partie, avec un grade plus ou moins important. Son père, Jack Greyjoy, est flag officer dans l'us army et sa mère, Katherine Greyjoy, est une des rares femmes appartenant à l'us marine corps. Le plan initial aurait été que le descendant Greyjoy rejoigne les rangs, comme tous les autres. Mais Hozier a toujours refusé de faire comme tout le monde, de rentrer bêtement dans le moule. Alors évidemment, elle ne s'est pas vraiment éloignée des treillis, de la boue, des camps de fortune et de toute la testostérone de ce milieu, mais elle est fière de ressortir un peu du lot, chirurgienne a toujours été son grand rêve et ses parents ont bien dû l’accepter.

Hozier a toujours su imposer ses choix, de la manière la plus diplomatique possible. Elle refuse qu'on lui impose quoi que ce soit, ce qui pourrait paraître paradoxal en sachant qu'autant en médecine que dans l'armée, vous devez vous plier à des règles strictes et à une hiérarchie bien délimitée. Mais elle s'est toujours donné les moyens de réussir, d'obtenir les meilleures notes, les meilleurs écoles, les meilleures mentions. C'est une travailleuse acharnée, qui a toujours envie d'apprendre et qui est persuadée que c'est auprès des « anciens » que l'on avance le plus vite. Même si évidemment elle doit sa réussite en grande partie à son implication personnelle et à son travail assidu, la nature lui a donné un gros coup de pouce. Vers ses sept ans son école à demandé à ce qu'elle passe un test de QI ce qui confirma son avance par des chiffres avec un résultat de 150. Mais Hozier ne s'en est jamais venté et ses parents n'en ont jamais fait une affaire d'état et n'ont jamais considéré leur fille comme un petit génie. Elle a tout de même sauté deux classes et sa légère avance n'a jamais été un problème pour son intégration. Au contraire, Hozier est quelqu'un de très ouvert, qui adore rencontrer de nouvelles personnes. Elle n'est pas du genre à juger et parviendra toujours à trouver quelque chose de remarquable chez vous. Hoz a peu d’ennemis, elle est pleine de vie, souriante et toujours partante pour tout. Elle se soucie peu du regard que les gens, les inconnus surtout, peuvent poser sur elle. Si elle a envie de danser en plein milieu de la rue, alors elle dansera en plein milieu de la rue. Mais à côté de ça, c’est une jeune-femme assez réservée, qui confiera difficilement ses problèmes aux gens. Elle veut toujours montrer une image d’elle forte, qui ne se laisse abattre par rien. Elle est persuadée que ses problèmes ne sont pas importants, sans doute parce qu’elle est souvent confrontée à des gens en grande détresse dans son métier et a donc l’impression de ne pas avoir le droit de se plaindre. Pourtant ses problèmes familiaux et ce qu’elle a pu voir en Irak et en Syrie l’ont détruite intérieurement. Elle ne supporte pas le conflit. Elle a aussi extrêmement peur d'être seule et délaissée, elle a besoin d'être importante, de savoir qu'elle est aimée par ses proches. Elle fait assez difficilement confiance et doute toujours de la sincérité des autres (en partie parce qu'elle connaît les histoires d'infidélité de ses parents).

Côté professionnel elle n'a jamais voulu être publiée dans les plus grandes revues médicales ou courtisée par les hôpitaux les plus réputés. Depuis toute petite elle veut simplement aider les gens, rendre leur quotidien meilleur et a d'ailleurs choisi de se spécialiser en chirurgie générale et non pas dans une branche plus « réputée » comme la neuro ou la cardio.

EN VRAC.
A fait seize ans de danse classique (de ses sept ans à ses vingt-trois ans) et continue a camper la salle de danse quand elle en a le temps. - En parallèle, elle a également fait seize ans de piano. - Son surnom est Hoz. - Elle a un berger des podhale du nom de Poppy. - Elle se nourrit essentiellement de Special K aux fruits rouge et de coca. - C'est une bien piètre cuisinière. - Elle aurait adoré être française ou italienne, elle trouve qu'être américaine est vraiment trop banale. - Elle parle d'ailleurs très bien français, c'était sa matière fétiche au lycée. - Elle pourrait rester des heures, même des jours, devant la télé à regarder des émissions débiles de cuisine, de chant ou de danse. - uc.

• and i break down as you walk away.
Chez les Greyjoy le fait d'approuver la guerre ou non n'est même pas une question qui se pose, jamais. Servir et honorer son pays c'est atteindre la place la plus respectable dans la société. Hozier est bien plus ouverte d'esprit et ne jugera jamais quelqu'un qui s'oppose à l'armée. Mais elle a suivi le pli à sa manière. Elle a bien du mal à comprendre tous ces conflits, toute cette haine entre les pays mais elle sait pertinemment qu'elle ne peut rien y faire alors elle aide à sa manière, en soignant les soldats sur place. Mais elle a toujours refusé de sauver uniquement les militaires américains. Elle a vu des choses absolument affreuses, la détresse de milliers de personnes et inévitablement ça l'a transformée. Sans oublier l'explosion à laquelle seulement elle et Abel ont survécu...

•but i could never find the words to say.
PRÉNOM/PSEUDO: Ashesdust/Margaux ★ AGE: ★ Dix-huit ans GROUPE: écrire ici ★ TES IMPRESSIONS: luuuuv ★ OU AS-TU TROUVE LE FORUM: - ★ AVATAR: Holland Roden ★ AUTRE: écrire ici

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I had a thought, dear, however scary,
About that night, the bugs and the dirt
Why were you digging ? What did you bury,
before those hands pulled me From the earth ?
Honey just put your sweet lips on my lips,
We should just kiss like real people do.
hozier ~ like real people do + dydia/tumblr

« Je peux savoir ce que c’est ? » Question purement rhétorique que Clay avait lancée comme un boulet du canon, agitant un papier en l’air, battant frénétiquement le sol avec son pied. Hozier baissa les yeux et reconnut le sceau de l’US army apposé sur l’enveloppe récemment déchirée qui trônait sur la table. Un frisson parcourut son corps, le même genre de frisson qu’un enfant peut ressentir quand il se fait prendre la main dans le sac. « Tu sais très bien ce que c’est Clay. » Elle essayait de prendre sur elle, de rester forte et impassible. Pour une fois elle voulait affirmer ses choix sans avoir à prendre en compte l’avis des autres. « L’Irak ? Je croyais qu’on en avait parlé mille fois et que c’était hors de question ! » Elle s’approcha de Clay et lui prit le papier des mains, à la fois pour qu’il arrête de l’agiter dans tous les sens comme s’il avait parkinson mais également pour le lire. C’était écrit noir sur blanc, ils avaient enfin accepté sa demande. Ça devenait soudainement réel, trop réel peut-être. « J’étais persuadée qu’ils me refuseraient, j’avais envoyé mon dossier juste comme ça, pour… » Il la coupa net. « Juste comme ça ? Parce que risquer ta vie pour aller aider en Irak c’est un truc juste comme ça ?! Est-ce que tu prends réellement consciences des choses Hozier ? » Il haussait la voix à mesure que la conversation avançait ce qui rendait Hoz de plus en plus nerveuse. « Je suis ne suis pas idiote, merci ! J’ai tout à fait conscience de ce qui m’attend là-bas même s’il y a de fortes chances que ce soit encore pire que ce qu’on peut s’imaginer. Malgré tout ça, ça reste une décision réfléchie. J’en ai marre d’être coincée à l’hôpital de Sprinvale, d’étudier la médecine alors que tout le monde ne pensent qu’aux soldats qui se font descendre là-bas. J’ai envie d’être utile. » En voyant sa détermination, Clayton sembla se calmer un peu, passant plutôt d’une colère noire à une peur immense à l’idée de la laisser aller là-bas. « Mais tes études, ta famille et… moi ? » Son coeur se pinça et les larmes lui montèrent aux yeux. Il avait peur, peur pour elle, peur de la laisser partir, peur qu’elle l’oublie. C’était une des rares fois où il montrait à quel point il tenait à elle. Elle s’approcha et se blottit contre son torse. « Je reprendrai mes études à mon retour et rien ne pourrait faire plus plaisir à mes parents que moi m’engageant pour l’armée, même en tant que médecin volontaire. Et toi… T’as intérêt à m’attendre. »

Il l'avait attendue, du moins comme il pouvait. Il l'avait trompée, plusieurs fois avec la même fille, mais ça elle ne le sait toujours pas. Leur relation avait toujours été fragile alors la guerre, la distance, la peur n'avaient rien arrangé. Ils avaient tenté de se convaincre que si leur relation pouvait survivre à son départ en guerre alors tout irait parfaitement bien après, que rien ne pourrait les séparer. Mais à son retour les engueulades n'ont cessé de croître, lui rongé par la culpabilité et elle surement bouleversée par tout ce qu'elle avait vécu. Pour s'échapper, elle prit la décision étrange de partir en Libye.

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No masters or kings when the ritual begins
There is no sweeter innocence than our gentle sin
In the madness and soil of that sad earthly scene
Only then I am human
Only then I am clean
Amen. Amen. Amen
hozier ~ take me to church + dydia/tumblr

Un des chefs avait envoyé cinq militaires et deux médecins dans un trou perdu près de Benghazi où normalement devaient se trouver des réfugiés sans défense. Une fois là-bas ils n'avaient rien trouvé ; que simples étendues rocailleuses, désertiques, pas d'Hommes à sauver. La troupe avait donc décidé de rester camper toute la nuit et d'attendre le lendemain, n'excluant pas l'arrivée soudaine de Libyens ou de rebelles. Ca aurait pu être une mission comme toutes les autres, si lui et elle, ça n’était pas arrivé.

Le soleil chaud libyen avait eu raison de son sommeil. Hozier s'étira de tout son long dans les draps de fortune qui lui avaient servi de lit et s'étonna du silence impressionnant qui régnait. En voyant la place vide à côté d'elle, elle se mit à se remémorer les moindres détails de cette soirée ; ses doigts brûlants parcourant son dos, son souffle chaud caressant son visage et ce sentiment de sécurité qu'elle n'avait pas ressenti depuis bien trop longtemps. Elle s'était levée avec un immense sourire, comme si plus grand-chose ne pouvait l'atteindre. « Tom a encore terminé le café. » Elle ressentit des frissons en entendant cette voix qui lui avait susurré des mots incroyables toute la nuit durant. Elle se tourna et vit Abel apparaître de derrière des tissus tendus en guise de murs. « Je crois que je peux m'en passer. » C'était une des rares choses qu'ils avaient pour se "nourrir", mais perchée sur son nuage, naïve, elle n'en avait pas grand-chose à faire. Il ne l'évitait pas, ne semblait pas faire comme si rien ne s'était passé, elle se sentit d'autant plus soulagée. « Tu as bien dormi ? » Son sourire en coin traduisait certainement un milliard de choses, mais peut-être pas celles à quoi s'attendait Hozier. Alors elle lui répondit avec le même genre de sourire. « Pour le peu que j'ai dormi oui, très bien. » Il dégagea les cheveux qui encombraient le visage de Hoz et approcha le sien pour l'embrasser mais se détourna à la dernière minute. « Je suis désolé... » Elle fronça les sourcils, ne comprenant pas trop ce qui se passait. « Désolé de quoi ? » Elle essaya de capter son regard qui déviait à chaque fois qu'il croisait le sien. « Je sais pas ce que je suis en train de faire, je sais juste que c'est mal, vraiment mal. » Hozier déglutit difficilement, comprenant bien de quoi il s'agissait. « C'est à cause de Maje ? » Elle se mordait les joues pour ne pas lui hurler dessus ou le frapper, ce qui aurait pu être plutôt dangeureux pour elle vu la carure d’Abel. Une gifle et elle se cassait le poignet. « Je ne peux pas lui faire ça. » Elle ramassa en vitesse ses affaires étendues sur le sol et se rhabilla le plus vite possible. « T’aurais dû y penser avant Abel. » Ses gestes étaient vifs et traduisaient parfaitement sa colère. « Tu peux pas te pointer ce matin la bouche en coeur et m’annoncer que c’était qu’une immense connerie. » Elle parlait de plus en plus fort, peut être pour le forcer à la regarder dans les yeux, ce qui fonctionna. « Ca fait deux mois qu’on joue au chat et à la souris, t’avais largement le temps de te rendre compte que t’allais trop loin. » Elle était prête à foutre le camp, à rejoindre le reste du groupe mais il la retint par le bras. « Hoz je suis désolé, sincèrement. » Elle se dégagea de son emprise en un coup. « J’en ai rien à foutre. »

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Because I'm doing this for the thrill of it, killin' it
Never not chasing a million things I want
And I am only as young as the minute is full of it
Getting pumped up from the little bright things I bought
But I know they'll never own me
lorde ~ tennis court + dydia/tumblr

Des tubes sortaient de ses deux bras, sa tête lui faisait un mal de chien et elle avait la désagréable sensation d'être passée sous un camion tant ses os lui faisaient mal. Elle mit quelques secondes avant de réaliser qu'elle était allongée dans un lit d'hôpital et quelques secondes supplémentaires pour se rendre compte que c'était celui de Sprinvale. Mais ce qui la surpris peut-être le plus c'était la présence Abel, assis à ses côtés, les yeux rouges et gonflés, la main posée sur la sienne. En sentant Hozier bouger, il renforça sa pression. « Hoz ! » Il se frotta les yeux d'un revers de bras et son visage décomposé afficha instantanément un immense sourire. Ses idées se remirent peu à peu en place et elle se souvint des derniers jours : la nuit avec Abel, l'explosion près de Benghazi le jour d'après... Ce n'était surement pas le bon moment, mais elle avait envie de se venger, de le faire un peu flipper. « Qui êtes-vous ? » Le corps d'Abel se raidit et il enleva sa main rapidement. « Je...heu.. » Hozier crut qu'il allait faire une attaque alors elle arrêta rapidement son jeu. Elle arqua les sourcils et lui lança un simple : « Je me souviens de toi Abel. » l'air de dire, "comment est-ce que je pourrais ne plus me souvenir de toi", ce qui le fit sourire. « Bravo Greyjoy, c'est vraiment très drôle. » Elle haussa les épaules accompagnée de son sourire malicieux que tout le monde lui connaissait. « Ca fait longtemps que... je suis ici ? » Elle avait balayé la pièce des yeux, mais rien n'indiquait l'heure ou la date, elle commença à s'inquiéter sur la durée de son sommeil prolongé. « Le camion a explosé il y a cinq jours, on a dû te ramener ici en urgence le lendemain. » Même si ses pensées étaient brouillées, elle revoyait très bien la scène. Alors qu'ils allaient lever le camp vu que personne ne semblaient avoir l'air d'avoir besoin d'être secouru, ils avaient été pris en embuscade par un camion piégé juste après la dispute entre Hoz et Abel. Visiblement ils avaient tous les deux survécu, Abel ne semblait pas blessé outre mesure. « Et les gars, Tom, Pete, Louis et les autres ? » Hozier vit la mâchoire d'Abel se contracter et ses yeux se remplir à nouveau de larmes de rage. Elle comprit. « Non... » Elle frappa violemment son matelas et le répéta encore et encore. « Non, non, non.. c'est impossible ! » Des larmes coulaient sur son visage sans qu'elle ne puisse rien contrôler. Abel se leva et vint la prendre dans ses bras. Il la serra fort, très fort pour la calmer, lui caressant les cheveux et lui chuchotant que tout allait bien, comme on essaye de consoler un enfant en pleurs. Tom, Pete, Louis, Abel, Paul, Joe -l'autre médecin- et elle, était un groupe presque inséparable, une équipe qui remontait déjà à l'Irak.Il lui fallut de longues minutes pour s'en remettre mais elle finit par se calmer. Abel lui sécha ses larmes avec la même tendresse que cette fameuse nuit. Mais cette douceur lui fit comme un électrochoc, elle repensa aussi aux derniers mots qu'ils s'étaient dit, au fait que pour lui ce n'était qu'une erreur, à Maje... « Maintenant que tu sais que je vais mieux, tu ferais mieux de rentrer. C'est gentil d'être passé. » Il essaya de la couper, de lui dire qu'il pouvait rester avec elle sans problème, mais elle ne l'écouta pas. « Maje a surement besoin de toi, elle a dû avoir sacrément peur elle aussi. » Elle aurait voulu qu'il reste pour elle, avec elle, à côté d'elle, mais elle savait qu'elle allait droit dans le mur. « Hoz pour ce que je t'ai dit ce jour-là, je crois que... » Elle le coupa encore une fois. « J'ai pas besoin d'explications Abel, vraiment pas. C'était bel et bien une erreur, on avait juste besoin de... réconfort je suppose. » Un silence lourd s'abattit dans la pièce, leurs regards semblaient perdus, vide de sens et confus. Elle finit par briser la glace. « Va la rejoindre. » Il la fixa comme s'il attendait quelque chose d'autre de sa part et finit par sortir.